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Médard : « Je ne vais pas faire le capricieux »

Par Jérémy Fadat
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    Médard : « Je ne vais pas faire le capricieux »
Publié le Mis à jour
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Non retenu pour la Coupe du monde et écarté par le précédent staff, Maxime Médard est définitivement de retour en équipe de France pour la préparation du Tournoi. Dans la foulée d’un début de saison réussi à Toulouse, l’arrière ou ailier savoure et veut de nouveau s’installer chez les Bleus.

Vous étiez déjà présent dans les deux premières listes pour la présentation du projet de jeu. Cette fois, vous l’êtes dans la première pour le Tournoi. Ressentiez-vous une certaine pression avant cette annonce ?

Il y a toujours un peu de stress et la peur de ne pas voir son nom. Surtout que, ces dernières années, j’ai souvent été appelé avant de ne plus l’être … C’était parfois difficile à vivre. Alors se trouver dans cette première liste pour la préparation du Tournoi, c’est très bien. Même si le plus dur reste désormais à venir.

Avec ce nouveau staff, donc cette nouvelle aventure en équipe de France, avez-vous l’impression de remettre les compteurs à zéro ?

On ne peut pas dire que je repars à zéro non plus. Mais oui, c’est un nouveau sélectionneur, un nouveau staff et un nouveau projet de jeu. On nous l’a présenté et il va peut-être davantage me permettre de m’épanouir. Maintenant, je dois aussi réaliser de bonnes prestations pour demeurer dans ce groupe.

Ce rappel chez les Bleus, alors que vous n’avez plus été sélectionné depuis plus d’un an, est quand même un signal fort …

Disons que je suis très content d’être là de suite, dès la première liste. C’est toujours important. Mais pour l’instant, l’équipe de France n’a pas encore disputé de match sous l’ère Guy Novès.

Cette sélection vient aussi derrière un début de saison convaincant sur le plan personnel. Sentez-vous que vous avez mûri et franchi un cap ?

Mûri ? Je ne sais pas. Oui, depuis le début de saison, ça marche bien pour moi. Mais c’est aussi dû aux belles performances du Stade toulousain dans son ensemble même si nous n’avons pas fait ce qu’il fallait en Coupe d’Europe, en sortant directement de la compétition après la phase de poule. En championnat, les résultats sont là et on prend du plaisir sur le terrain. Je crois que ça se ressent. Mais, pour ma part, c’est surtout grâce au collectif que j’ai autour de moi. C’est ce qui me permet de retoucher à Marcoussis aujourd’hui. Maintenant, pourquoi ne pas jouer des matchs du Tournoi … Après, je pense également que mon travail individuel paye.

Vous avez été fixé au poste d’arrière cette saison en club. Savez-vous si le staff des Bleus compte vous utiliser en tant qu’arrière ou ailier ?

Non, je n’ai aucune information là-dessus. Mais je ne vais pas faire le capricieux. Je me sens très bien à l’arrière. Mais j’ai aussi évolué une ou deux fois à l’aile cette saison et j’y ai marqué un essai. Je peux également y jouer, cela ne me dérange pas. Mais c’est la même chose pour les autres postulants au triangle de derrière en équipe de France. On est en capacité de se retrouver avec un trio de polyvalents. De toute façon, ailier ou arrière, on attend de nous que nous soyons des électrons libres, que nous nous déplacions beaucoup. Ça me va bien.

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