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Bienvenue dans le fort Ouest !

Par Simon Valzer
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    Bienvenue dans le fort Ouest !
Publié le Mis à jour
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Plusieurs poules de Fédérale 1, 2 et 3 sont dominées par des clubs de l’Ouest de la France. Une domination impressionnante de ces clubs qui dament le pion aux bastions traditionnels du rugby amateur…

Un rapide coup d’œil sur les classements des championnats amateurs et le constat est édifiant : les Bretons de Vannes marchent sur la poule 2 de Fédérale, où ils cohabitent pourtant avec ces géants que sont Lille, Limoges ou Rouen. En Fédérale 2, le Stade Nantais n’a toujours pas perdu la moindre rencontre après dix journées. Mieux, les Nantais empilent les victoires aux scores fleuves, comme en témoignent ces six victoires bonifiées. Un peu plus au sud, Niort est également premier de la poule 8 de Fédérale 2, avec huit victoires pour seulement deux défaites. En Fédérale 3, Le Rheu est leader de la poule 4, avec neuf victoires (dont huit assorties d’un point de bonus offensif) pour une seule défaite. En un mot, les clubs de l’Ouest de la France ont le vent en poupe. Comment expliquer une telle santé ? Qu’ont-ils fait pour en arriver là ? Comment s’accommodent-ils de leur isolement relatif de territoires traditionnels de rugby, ou encore de puissance des grands clubs de foot voisins (Nantes, Rennes, Lorient) ? Midi Olympique ouvre le dossier.

Vannes, la locomotive

Parmi ces clubs qui accumulent les bons résultats, Vannes peut faire figure de locomotive. En effet, les Vannetais dominent leur poule de Fédérale 1, et assument leur statut de prétendant légitime à la montée en Pro D2. Le RC Vannetais fait partie d’ailleurs de huit formations qui ont été présélectionnées par la Fédération pour accéder à l’étage professionnel. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils savent surfer sur leurs bons résultats : « Nous nous efforçons de jouer au maximum nos rencontres le samedi soir » explique le président Cardron : « Cela favorise notre billetterie et contribue à renforcer l’atmosphère festive autour du match ». Combien d’équipes en France rêveraient de jouer le samedi soir ? Beaucoup, assurément. Résultat, Vannes attire en moyenne 4 000 personnes à chaque rencontre à domicile. Et le spectacle est au rendez-vous : « Nous essayons de développer un jeu séduisant, pour proposer un vrai spectacle à notre public. Il est important que les gens prennent du plaisir au stade ». Le plaisir. Et si, après tout, c’était l’ingrédient principal de la réussite d’un club ? Les Bretons ne diront pas le contraire.

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