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Brunel : « Les jeunes n’ont pas eu peur »

Par Nicolas Augot
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    Brunel : « Les jeunes n’ont pas eu peur »
Publié le Mis à jour
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Avec une équipe rajeunie, notamment au niveau de sa ligne d’attaque, l’Italie de Jacques Brunel a cru à un exploit en France. Malgré la défaite, le sélectionneur italien veut retenir le positif.

Quel est votre sentiment après cette courte défaite au Stade de France ?

Si on regarde le score c’est décevant de perdre comme ça. Ça aurait pu se terminer différemment pour nous. Mais nous avions une mission avant cette rencontre : être un adversaire difficile pour la France et montrer notre identité. Pendant tout le match, nous voulions être au niveau de la France, que ce soit en termes d’intensité mais aussi dans notre capacité à lutter, dans la capacité à leur imposer quelque chose même si nous présentions une équipe avec beaucoup de jeunes joueurs sans expérience. Nous avons montré que nous étions capables de le faire, donc au-delà de la déception, je pense que nous allons pouvoir retirer beaucoup de positif de ce match.

Vous parliez des jeunes joueurs de votre équipe, est-ce que vous aviez imaginé qu’ils puissent être à ce niveau ?

C’était un rêve, on espérait que cela se passerait comme ça, mais personne ne pouvait le savoir avant d’entrer sur le terrain. Nous avions bien sûr des interrogations : Comment les jeunes allaient-ils se comporter ? Allaient-ils avoir peur ou alors prendre des initiatives. Ils n’ont pas eu peur. Pour nous c’est très positif. Je veux vraiment insister sur les points positifs. Certains experts avaient prévu que l’Italie perdrait avec trente points d’écart face à la France. Aujourd’hui, nous avons démontré qu’il n’y a pas 30 points d’écart et que sur le terrain rien n’est jamais joué. On ne peut jamais prévoir.

Avez-vous été surpris par le jeu de l’équipe de France ?

La France a joué comme on l’attendait. Le challenge était le même pour les deux équipes. Deux équipes qui ont été bouleversées depuis la Coupe du monde, et les Bleus ont aussi changé de staff technique. Donc avec quatre jours pour préparer ce premier match, l’équipe qui serait prête le plus rapidement avait le plus de chance. Nous avions envie de montrer que nous pouvions être au cœur du jeu. Après on s’attendait à une équipe de France avec un visage offensif, qui n’allait pas hésiter à jouer les contre-attaques, notamment avec Maxime Médard, qui est très bon à l’arrière depuis plusieurs semaines. Et même si nous nous attendions à ce jeu-là de la part des Français, nous avons pris un essai là-dessus sur une pénalité jouée rapidement.

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