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Médard montre la voie

Par Pierre-Laurent Gou
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Publié le Mis à jour
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Un Stade de France enthousiaste malgré la pluie, un essai de l’arrière toulousain, la mêlée fermée chahutée en première mi-temps et qui te fait finalement gagner le match. Le deuxième succès de l’ère Novès est plein de promesse

Médard a-t-il répondu aux attentes ?

Après un match en demi-teinte face à l’Italie, il avait été tout de même maintenu à son poste par Guy Novès. Visé en début de match par le jeu au pied haut des Irlandais, Maxime Medard malgré une pluie battante, se montrait très rassurant. Petit à petit, il rentrait dans son match et remontait les ballons avec à propos. Il remportait son duel direct face à l’un des meilleurs spécialistes du poste en Europe, Rob Kearney. Plus le match avançait, plus le Toulousain semblait en confiance. Comme un symbole, c’est lui qui se retrouvait servi par Maxime Machenaud, et qui s’ouvrait la porte de l’essai (70e) et de la victoire.

Comment s’est comportée la mêlée fermée ?

Chahutée la semaine passée par la Squaddra Azzura, la mêlée fermée française a souffert en première mi-temps face aux deuxièmes choix irlandais McGrath et White suppléants les expérimentés Healy et Ross blessés. Pas aidés par les conditions climatiques pour le moins humide, Jefferson Poirot et surtout Uini Atonio avaient beaucoup de mal à contenir les poussées pour eux. Sanctionnés à deux reprises par une pénalité, plus un coup franc, le Rochelais dépensait pas mal d’énergie dans cette phase et n’arrivait pas à exprimer sa densité physique offensivement. En deuxième mi-temps en revanche on a assisté à une véritable rédemption de Rabah Slimani et Eddy Ben Arous, déterminants dans la bonne dernière demi-heure française et qui eux remportaient leur affrontement en mêlée fermée.

Quels autres joueurs français sont ressortis du lot ?

Le troisième ligne Yacouba Camara mérite la citation. Impeccable en défense, ses soutiens offensifs étaient très précieux sur les rares offensives des trois-quarts français. L’activité du deuxième ligne Alexandre Flanquart et la précision de passe de Maxime Mermoz jamais pris à défaut. L’apport du banc fût indéniable et notamment la rentrée déterminante de Maxime Machenaud (voir par ailleurs), mais aussi Paul Jedrasiak, Loann Goujon et même Jean-Marc Doussain qui terminait la rencontre dans un rôle inhabituel pour lui de premier centre.

Quelle a été l’ambiance au Stade de France ?

Il y avait tout pour que le climat soir glacial au Stade de France : temps plus que maussade avec une pluie continue, des contrôles de sécurité renforcés retardant bon nombre de supporters et une entame de match des Bleus pour le moins timide. Et pourtant, une partie du salut est venue des tribunes. La FFR avait fait distribuer des milliers de drapeaux tricolores qui s’agitaient à la moindre occasion. Les supporters avaient décidé de se réchauffer en poussant derrière les Bleus. C’est sous une Marseillaise entonnée à plein poumons que la mêlée décisive sur l’essai allait se disputer. Une fois, le XV de France devant au score, le Stade de France n’arrêta plus de résonner. Cette victoire étriquée semblait avoir plu à un public qui s’est réconcilié avec sa sélection.

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