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2015, cuvée d’exception ?

Par midi olympique
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    2015, cuvée d’exception ?
Publié le Mis à jour
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Épernay peut consolider sa deuxième place de poule et imaginer des phases finales ouvertes.

Si la logique du classement devait prévaloir en cette reprise du mois de février, l’équipe d’Epernay se retrouvera à l’issue ce week-end en très bonne position à la deuxième place de sa poule. La défaite d’Antony-Métro chez le leader auxerrois combinée à son succès sur son terrain contre Courbevoie, lui donnerait huit points d’avance sur son plus proche poursuivant. Antony-Métro déplore un match de moins et doit encore recevoir Épernay sur son terrain. Mais à seulement cinq journées de la fin, la position que les Sparnaciens pourraient occuper dimanche soir, leur donnerait une marge de manœuvre appréciable. Un bonus ici ou là ferait sans doute l’affaire pour combler une éventuelle contre-performance et ils ont les moyens de les inscrire, puisqu’ils ont assorti leurs quatre derniers succès d’autant de bonus offensifs autoritaires en inscrivant 22 essais. « Nous avons gardé les mêmes principes de jeu de mouvement que les saisons précédentes mais nous parvenons cette année à mettre davantage de volume », estime Pierre Auboeuf, manager de cette équipe depuis plusieurs saisons.

Une charnière renouvelée

Cette meilleure efficacité offensive coïncide avec l’arrivée au club d’une toute nouvelle charnière. Le jeune demi de mêlée anglais Henry Hackett (23 ans) a quitté Lille, en Fédérale 1, pour suivre à Épernay une formation dans le champagne. L’ouvreur international ivoirien Jonathan Léo, courtisé lors de la venue en stage à Épernay de l’équipe de la Côte d’Ivoire avant la Coupe d’Afrique des Nations, a répondu aux appels du pied. On a noté aussi le retour au club du troisième ligne centre Jérôme Werler, qui fut un pilier de l’équipe en Fédérale 2. Le tout mélangé a permis à cette jeune équipe très locale - « 95 % des équipiers sont de chez nous », revendique Auboeuf - de donner à ses envolées un peu plus de constance.

Si elle devait confirmer contre Courbevoie ces nouvelles dispositions, et plus loin, si elle parvenait à se qualifier en phase finale avec un rang de sortie qui lui ferait un meilleur tirage, sa dynamique actuelle semble lui donner quelques chances de monter en Fédérale 2. « Cela fait cinq ans que l’on tourne autour, commente son président Jean-Jacques Gros. Il faudra bien que cela nous arrive un jour et il me semble, effectivement, que nous avons un potentiel pour y parvenir cette année. » Battus successivement depuis trois ans par Auxerre, en 32e de finale (2013), Clamart, en 32e de finale (2014), et Domont, en 16e (2015), les Sparnaciens ont accumulé une somme de frustration et d’expérience qui leur fait un socle de motivation solide. G. C.

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