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« Nous n’avons pas d’excuses »

Par Jérémy Fadat
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    « Nous n’avons pas d’excuses »
Publié le Mis à jour
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Le deuxième ligne argentin du Stade toulousain s’est montré énervé par le manque de réaction de son équipe, largement dépassée à La Rochelle (8-28) samedi soir. Il réclame une prise de recul rapide et une réaction.

Comment jugez-vous votre première mi-temps ?

On n’a pas réussi à rentrer dedans. C’est la réalité et nous avons vraiment été dominés. On ne peut rien dire de plus. Les Rochelais ont bien joué, ont bien préparé le match et sont parvenus à mettre en place ce qu’ils souhaitaient. De notre côté, cela n’a pas été le cas.

Avez-vous été surpris par tout ce jeu au pied de vos adversaires ?

Non, on savait qu’ils allaient beaucoup jouer au pied. Mais après, je crois d’abord qu’ils l’ont très bien fait. Avec ces conditions climatiques, c’était dur... Mais je le dis et je peux le répéter, nous n’avons pas d’excuses. Nous n’avons tout simplement pas été assez bons pour savoir les contrer.

Justement, comprenez-vous ce manque de réaction de votre part ?

Non. Ça énerve surtout. A chaud, c’est difficile de l’analyser, surtout que nous les avants, il y a plein de choses que nous ne voyons pas trop quand on est dans le combat. Mais j’imagine qu’on regardera ça de près dans la semaine avec les coachs à la vidéo.

Quel était le discours après le coup de sifflet final ? Il faut passer vite à autre chose ou est-il capital de bien analyser ce match ?

C’est toujours important d’apprendre pour que cela n’arrive pas deux fois. C’est tout. Il faut savoir prendre du recul et analyser les choses derrière des défaites comme celle-ci. Et surtout empêcher que cela reproduise.

Mais ce n’était pas la première fois. Il y avait eu les Saracens ou l’Ulster...

Je ne l’ai pas connu car j’étais blessé. Même si je n’y étais pas, j’ai souffert pour mes partenaires devant la télé. C’est comme ça.

Mais après ces deux désillusions, l’équipe avait su rebondir et retrouver une dynamique. Cela apporte-t-il des garanties en vue d’une réaction la semaine prochaine face à Montpellier ?

On verra la suite car on ne peut pas anticiper les matchs. Par contre, j’y vois une grande différence. Sur ce que j’ai observé, des équipes comme l’Ulster ou les Saracens nous ont dominés en pratiquant beaucoup de jeu. Là, il n’y avait pas de jeu du tout. La Rochelle a très bien préparé son match tactiquement mais ne nous pas battus par le jeu ou le rythme. C’est nous qui n’avons pas su résoudre le problème qu’il nous proposaient.

Mais que faut-il faire pour répondre à ce genre de stratégie alors ?

Déjà, il y a l’engagement. C’est évident. Si tu ralentis plus de ballons, c’est plus dur pour ton adversaire. Après, je crois qu’il doit aussi y avoir un problème de replacement sur lequel nous n’avons pas été assez réactifs.

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