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Mike Tadjer : « On n’a jamais rien lâché »

Par Nicolas Augot
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    Mike Tadjer : « On n’a jamais rien lâché »
Publié le Mis à jour
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Mike Tadjer, talonneur d’Agen, revient sur la rencontre de samedi, gagnée face à La Rochelle. Avec cette troisième victoire de la saison, les Agenais quittent la dernière place pour leur plus grand soulagement.

Vous avez eu un sursaut d’orgueil pour aller décrocher cette victoire...

Oui, carrément. On est sorti des vestiaires en se disant "on va les défoncer les 20 premières minutes", sauf que ça ne s’est pas passé comme on l’aurait espéré. Mais, on n’a rien lâché et on s’est remobilisé. On savait que nous étions menés à cause de nos seules fautes. Donc, on a continué à appliquer les consignes des coachs et c’est passé. Cette victoire fait un bien fou après autant de matchs perdus sur des fautes ou des erreurs d’arbitrage. 

Quels ont été les mots du staff à la mi-temps pour vous remobiliser ? Notamment sur la conquête...

On loupe une touche car on ne se comprend pas. On se fait sanctionner en mêlée mais je ne comprends pas.

Agen a montré qu’il avait du caractère et qu’il allait y croire jusqu’au bout ?

Oui complètement ! On n’a jamais rien lâché, peut-être que nous l’avons moins montré sur certains matchs. On a prouvé la semaine dernière à Bordeaux que nous nous battrions jusqu'à la fin. Et nous avons confirmé devant les Rochelais. Ce sera pareil la semaine prochaine contre le Racing, et en suivant contre Castres et à Oyonnax. Jusqu’à la fin de saison. Tout le monde dit qu’Agen est mort mais ce n’est pas vrai. On va continuer.

Avec les défaites d’Oyonnax, du Stade français et de Pau, cela vous donne des idées dans la tête ?

Oui bien sûr. Après, nous ne regardons pas trop ce qu’il se passe ailleurs. Si nos rivaux perdent des points et si nous arrivons à gagner...

Vous n’êtes plus derniers. Est-ce un soulagement ?

C’est bien de casser cette spirale de défaites. Nous étions derniers depuis la deuxième journée, donc cela fait du bien moralement. Je le répète, on va s’accrocher et essayer de grappiller des places jusqu’à la fin.

Vous étiez menés 12-0. Vous avez cru être mort, ou pas du tout ?

Non. Lionel Mazars, notre capitaine, a regroupé tout le monde autour de lui sur le terrain après le deuxième essai rochalais et il nous a expliqué qu’il restait 70 minutes, qu'il ne fallait pas s’alarmer... On n’a pas baissé la tête. C’est une de nos forces : quand on est au plus mal, on arrive à ressortir la tête de l’eau. Et là, on est contents de faire une grosse performance. N.A. avec S.A.T.

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