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Aubenas: le patient ambitieux

Par midi olympique
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    Aubenas: le patient ambitieux
Publié le Mis à jour
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Franchir un nouveau palier. C’est l’ambition du Rugby Club Aubenas-Vals, depuis plusieurs saisons. Tant et si bien, que les Ardéchois ne cessent de se rapprocher de la Pro D2. Des ambitions confirmées par deux quarts de finales, disputés en quatre ans. Le RCAV chutant successivement face à Montauban et à Aix-en-Provence. Symbole d’un petit, qui n’a pas peur des gros.

La Pro D2. Un doux rêve qui habite les cœurs du Rugby Club Aubenas-Vals, depuis treize ans. Tout simplement, depuis la descente du club ardéchois en Fédérale 1. Sauf que les hommes du président Christian Manent n’ont peut-être jamais, été aussi près de leur rêve. Et notamment, sur un plan sportif. Quart de finaliste ces deux dernières saisons, le RCAV a tour à tour chuté face à Montauban et Aix-en-Provence. Ni plus, ni moins que les futurs champions de France. C’est dire, la légitimité des ambitions albenassiennes/valsoises. D’autant que les coéquipiers de Mariano Taverna ont bien failli, réaliser l’exploit. Aix-en-Provence devant attendre un essai de Vakacegu, pour se qualifier. Un projet qui se cependant construit petit à petit, depuis plusieurs années. Et ce, même si Aubenas/Vals doit subir la loi du marché. Plusieurs de ses cadres, ayant quitté l’Ardèche pour d’autres défis. A l’image de Max Curie, Mehdi Merabet ou encore Jérémy Bourlon, l’été dernier. Des départs qui n’ont cependant rien changé, dans le système du club. Le duo composé de Marc Raynaud et Conrad Stoltz, continuant de s’appuyer sur des joueurs revanchards. Ou tout du moins en recherche de temps de jeu, comme l’ancien montalbanais Wesley Dunlop. Histoire de permettre au RCAV, de franchir un nouveau palier. Le club s’étant enrichi, depuis plusieurs saisons d’un préparateur physique. Qui plus est, pur albenassien pour compléter le travail mené par le staff actuel. Sans toutefois, se fixer d’ultimatum pour atteindre la Pro D2.

Un stade à construire

Il faut dire, que les contraintes sont encore nombreuses. A commencer par le stade Georges-Marquand, classé au cœur d’une zone inondable. Un agrandissement semble donc difficile à prévoir, tout comme une mise aux normes. Tant et si bien, que la construction d’un nouveau stade est envisagée. Sauf que celle-ci n’a pas encore débutée. La direction préférant attendre les résultats du secteur sportif, pour lancer les travaux. Il est donc certain, que le RCAV devrait rester à Dugradus la saison prochaine. Et ce, même en cas de montée en Pro D2. Le club espérant une dérogation de la part de la LNR, pour jouer tous ses matchs le dimanche. Un refus signifiant un exil forcé, du côté du stade Pompidou de Valence. Ce dossier ne doit cependant pas cacher, la bonne santé financière du club. Le budget ayant été augmenté ces dernières saisons, jusqu’à deux millions d’euros. Il est vrai, grâce à un apport conséquent de Christian Manent. Et ce, via la société Leclerc. Par Corentin Vaissière

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