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Les jeunes magiciens de Brocéliande

Par midi olympique
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Imaginée depuis vingt ans, ce sont finalement les jeunes de la banlieue de Rennes qui ont réussi à créer depuis deux ans une vraie entente au sein du club brétilien.

L’équipe des moins de 18 ans du XV Brétilien participera au 32e de finale du championnat de France Phliponeau. Cette qualification est une grande nouvelle pour le rugby de la banlieue rennaise. Ce XV Brétilien est une création existante depuis deux ans. Elle mêle les trois clubs du Rheu (Fédérale 3), de Bruz (Honneur) et de Paimpont (Série régionale) autour du chef-lieu du département d’Ille-et-Vilaine. Séparés, ces Breteliens - gentilité retenue en 2013 pour désigner les habitants d’Ille-et-Vilaine - ne faisaient rien. Et tellement rien, qu’André Lebas, l’ancien président du Rheu, et ancien correspondant du Midi Olympique en Bretagne, avait tenté de rassembler les aînés de tous ces jeunes il y a déjà plus de vingt ans. On se souvient là-bas d’une réunion, sans pouvoir la dater, organisée par lui dans la succursale de la Société Générale. Mais comme d’autres après lui, il n’était pas parvenu à faire tomber les réticences de clochers concurrents entre eux. Il y a deux ans, ils se sont tous rendus à la raison qu’ils ne pourraient rien faire les uns sans les autres. Yann Moison, qui tente depuis des années de rapprocher les clubs du Rheu et de Rennes, pour créer en grand pôle de Fédérale 2, se casse toujours les dents sur ce projet pour les seniors. « Un jour j’espère, la nécessité l’emportera, comme elle l’a emportée entre ces trois clubs pour faire ce XV Brétilien », professe-t-il, alors qu’il constate la réussite de cette équipe de moins de 18 ans.

Bientôt une Balandrade ?

Avec le club du Rheu, leader de sa poule de Fédérale 3 et favori plus que jamais pour la montée en Fédérale 2, le club de Rennes, promis à la relégation en Fédérale 3, mais dont l’avenir n’est pas remis en cause en division nationale, et dans une moindre mesure, celui de Bruz, qui joue en Honneur, la formation locale se montraient assez peu capables de faire monter des jeunes suffisamment en masse, et suffisamment bien formés, pour alimenter les équipes premières. La Belascain du « rassemblement Rennes Métropole » a été montée pour ça par Yann Moison. En dessous, en Phliponeau, ce sont les entraîneurs Philippe Lebas, Aymerix Chataigner, et Florent Sevestre, et le manager Guy Daviaud, qui ont pris les choses en main. « Il a fallu un an d’apprentissage pour que tous ensemble nous parvenions à créer une base solide », estime Guy Daviaud. « Et cette année, les joueurs sont assidus. Ils profitent les uns des autres, et comme ils sont quarante, s’ils ne viennent pas s’entraîner, ils savent qu’ils ne joueront pas, observe Philippe Lebas. Nous avons assisté à une vraie progression de l’équipe. » Et du coup ces joueurs, « plutôt que de lutter les uns contre les autres pour devenir champion de leur quartier », comme ironise Moison, se présenteront ensemble sur la scène nationale le 3 avril pour les 32e de finale du championnat de France (adversaire à déterminer). « On veut profiter de cette réussite pour alimenter la dynamique, et à terme, tenter de créer une Balandrade, commente Guy Daviaud. Nous voyons tout ce que nous pouvons retirer de notre entente, et nous allons encore essayer l’améliorer et de la faire grandir. » Ils ont créé un nouveau pôle de formation en Bretagne. Par Guillaume Cyprien

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