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Nérac : les filles entre calvaire et courage

Par midi olympique
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    Nérac : les filles entre calvaire et courage
Publié le Mis à jour
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Les « Mushunets » de Nérac vivent une saison très difficile mais forcent l’admiration par leur courage sur et en dehors du terrain.

Contre leur gré, les filles de l’US Nérac se sont gavées de pain noir cette saison. Le pire, c’est qu’elles savaient que cette compétition Armelle-Auclair, redessinée, serait un long chemin de croix. 26 arrêts d’activité pour raisons diverses, 9 recrues qui se désistent, la situation des promues était ingérable. Le président Guy Dufoir admire leur courage : « Nous allons boucler la saison et nous allons descendre en Fédérale 1, à un niveau qui nous ira très bien. On a dû faire jouer beaucoup de débutantes qui auront appris. » Joueuse historique de l’USN, comme notamment Elsa Difraya, présente à la création du club il y a quatorze ans, Mélissa Sentex a fait le choix de se consacrer à la préparation des « mushunets » auprès de l’entraîneur Thierry Sourbets en même temps qu’elle débutait… comme Elsa Difraya, une carrière d’arbitre.

« Nous sommes toujours là »

Mélissa souffre de la situation difficile de son club mais son mental à toute épreuve est un moteur qui tracte le collectif. « C’est difficile mais cela fera partie de notre histoire, dit-elle. On a commis une erreur au départ en s’engageant en Élite 2, il faut l’assumer jusqu’au bout. Ce n’est pas rendre service aux filles qui n’ont qu’un an de rugby de les faire jouer dans cette compétition où elles affrontent des internationales. Je ne devais pas rejouer mais avec quelques anciennes nous refusons de lâcher ce groupe. Ce n’est pas possible ! Et déclarer forfait général c’est inconcevable. Nous sommes toujours là. Nous avons un groupe super et nous voulons conserver une bonne ambiance malgré les défaites mais c’est compliqué car le cocon du départ n’est plus là. Il y a beaucoup de nouvelles qui ont apporté un état d’esprit différent, mais ces joueuses nous devons les conserver pour la saison prochaine en maintenant l’esprit des Mushunets. » Le week-end dernier, à Bordeaux, les Néracaises ont dû une nouvelle fois courageusement faire face. Il ne reste plus qu’à rencontrer Gaillac et le « calvaire » prendra fin. Mais l’aventure va continuer. Au cours d’une récente réunion le président Guy Dufoir et les dirigeants de l’USN ont décidé de maintenir en vie leur rugby féminin fort d’une équipe cadettes et d’une minimes. La Fédérale 1 issue de la nouvelle réforme devrait lui aller comme un gant.

Gérard Piffeteau

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