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Stade Français : une simple formalité pour les filles ?

Par midi olympique
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    Stade Français : une simple formalité pour les filles ?
Publié le Mis à jour
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Grandes favorites pour l’accession en Armelle-Auclair, les Parisiennes espèrent aller jusqu’au bout de leur rêve.

Le conclave fédéral ayant accouché de la décision attendue - la séparation en deux du championnat fédéral actuel entre une Fédérale 1 et une Fédérale 2 la saison prochaine - les Parisiennes du Stade français savent au moins déjà qu’elles ne traverseront pas leur futur exercice comme autant de matchs d’entraînements contre des « sparing partners ». Invaincues, premières au classement national, elles font naturellement parties des équipes qualifiées pour les phases finales, et ce sont toutes ces équipes qualifiées qui composeront la Fédérale 1. Sauf les deux finalistes de la compétition, qui monteront en championnat Armelle-Auclair, l’objectif des Parisiennes. Les grandes favorites écraseront-elles la concurrence de la zone Nord jusqu’en finale, avant de retrouver le vainqueur de la zone Sud ? Seules les réservistes balbyniennes les ont tenues un peu en respect jusqu’à présent (défaite 5-18) mais avec la présence de cinq joueuses du Top 8 dans leur rang. Les Rouennaises, qui jouent en Armelle-Auclair, ont essuyé contre elles un sévère 26 à 0 lors d’un match amical disputé à Jean-Bouin. « La victoire contre Bobigny m’a un peu rassuré, a dit Georges Coudane, l’initiateur et responsable de ce projet. Pour la première fois, nous avons été menées au score. On pouvait s’interroger sur notre capacité à réagir en pareille circonstance. Les filles ont montré qu’elles avaient du caractère. »

30 filles en stage

Pour peaufiner cette préparation qui semble déjà parfaite - les Parisiennes ont connu une assiduité moyenne de 40 joueuses à leurs trois entraînements hebdomadaires - leurs responsables les emmèneront en stage à partir de jeudi, pendant trois jours, à Hagetmau. Trente filles partiront dans les Landes. Jusqu’à présent, 43 équipières avaient participé à la saison de l’équipe première. L’encadrement a réduit son effectif à un groupe commando pour partir à l’assaut des phases finales. Dans ces trente, on retrouve la dizaine d’arrivantes de MLSGP, une autre dizaine de nouvelles, et la dizaine des filles de la saison dernière. De leur capacité à créer un amalgame de ce composite, les entraîneurs ont façonné la réussite détonante de cette équipe. Celles d’Amiens et d’Illkirch-Graffenstaden, les deux plus sérieuses concurrentes de la zone Nord, pourront-elles la contrarier ?

Par Guillaume Cyprien

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