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Boujon : «Le 7 doit aller dans les écoles et les collèges»

Par Arnaud Beurdeley
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    Boujon : «Le 7 doit aller dans les écoles et les collèges»
Publié le Mis à jour
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Le vice-président de la FFR, Jean-Louis Boujon, en charge du projet Olympique et du développement du rugby à 7, a dressé un état des lieux plutôt séduisant du développement du rugby à 7 en France. Il l’assure : la FFR met tout en œuvre pour populariser cette discipline et détecter les talents de demain. Le Midol 7 en est la preuve.

Où en est-on de la pratique du rugby à 7 en France ?

Aujourd’hui, le rugby à VII, c’est environ 20 000 pratiquants, plus de 40 tournois autorisés hors championnats de France, 3 000 matchs organisés pour les championnats de France en 2016, 700 équipes engagées dans les championnats de France avec les finales à Albi en juin prochain, avec 93 équipes et environ 1 500 participants. Nous comptons également quinze clubs affiliés exclusivement à 7 à ce jour. Mais, ce n’est pas tout. C’est aussi le développement de la formation des éducateurs. À ce jour, près de 200 éducateurs ont été formés que l’on retrouve à la tête des sélections territoriales ou d’équipes de clubs. L’arbitrage évolue également avec l’introduction d’un module à 7 dans l’apprentissage et une formation de coordinateurs arbitres. Aucune des composantes n’est oubliée. Pour la FFR, le développement du rugby à 7 constitue un enjeu majeur. C’est pourquoi nous avons aussi mis en place un réseau d’actions « Puissance 7 » qui œuvre sur le terrain dans chaque comité territorial pour répondre à trois objectifs : créer une culture à 7, proposer un projet de développement et mettre en place les actions nécessaires. Ce réseau est représenté par au moins un élu, un cadre technique, un arbitre et un organisateur pour décliner l’action fédérale. Aujourd’hui, le développement du 7 se porte très bien.

Quels sont encore les grands axes de développement ?

La phase de popularisation est en passe d’être gagnée par un développement homogène sur tout le territoire. On sent qu’il y a de l’activité et de la pénétration. Maintenant, nous nous devons de détecter les meilleurs joueurs et les meilleures joueuses pour les inscrire dans un programme jeux après jeux. Aujourd’hui, nous travaillons déjà dans la perspective de 2020, mais très vite il faudra se tourner vers 2024. L’objectif, une fois la détection effectuée, est de mettre à disposition les ressources nécessaires à l’accompagnement vers le très haut niveau, de permettre à ces joueurs de disputer un maximum de tournoi de très haut niveau. Nous avons besoin d’une académie du 7 sur chacun de nos territoires. Notre schéma de développement est là.

Des événements comme le Midol 7 ou Centrale 7 sont-ils aussi importants afin d’ancrer ce sport dans le milieu universitaire et des grandes écoles ?

Ce jeu correspond à une tranche d’âge. Ce jeu plaît aux universitaires et aux grandes écoles. Mais nous devons aussi aller dans les écoles et les collèges pour leur proposer du rugby à 7. Les enfants prendront du plaisir à ce jeu car c’est très ludique.

Le VII de France féminin et le VII de France masculin qualifiés pour les jeux Olympiques de Rio. Est-ce que l’objectif est atteint ?

C’est un premier objectif atteint. Désormais, ces deux équipes se préparent pour réaliser la meilleure performance possible à Rio. La meilleure performance à Rio, c’est évidemment l’accès au podium. La stratégie, c’est de préparer les conditions de préparation d’athlètes de très haut niveau. Cela passe évidemment par un parcours en Sevens Series, mais l’idée n’est pas de fixer des objectifs chiffrés sur ce circuit. L’idée, c’est de permettre aux joueurs et aux joueuses de bien se préparer, de progresser, de les protéger aussi. Aujourd’hui, tant les filles que les garçons ont une détermination incroyable pour réaliser quelque chose de grand.

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