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«Mon histoire avec l’USM s’arrête en juin si rien ne change»

Par midi olympique
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    «Mon histoire avec l’USM s’arrête en juin si rien ne change»
Publié le Mis à jour
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Fatigué par le flou autour de son avenir et par le mutisme de ses dirigeants, Xavier Péméja, le manager de Montauban, décide de prendre les devants.

On sait que votre contrat a été dénoncé en février dernier. Mais où en êtes-vous aujourd’hui ?

Rien ne bouge. Après l’affaire qui m’a coûté ma place en février, j’ai présenté mes excuses au président Thierry Eychenne au cours d’une réunion durant laquelle je lui ai exposé trois raisons de me conserver, à court terme, à moyen terme et à long terme pour éviter tout conflit. Il devait me rappeler. J’attends toujours. Alors, c’est moi qui prends les devants. J’annonce clairement que je ne travaillerai plus à Montauban la saison prochaine si les dirigeants actuels sont en place. Quitte à me retrouver chômeur. Mon histoire avec l’USM va s’arrêter en juin si rien ne change. Mon gros regret, c’est de ne jamais avoir pu rencontrer les actionnaires du club.

Pouvez-nous rappeler la chronologie des faits ?

En tout début d’année, Thierry Eychenne m’a donné sa parole d’homme quant à la reconduction de mon contrat de manager pour la saison prochaine. Peu de temps après, au mois de février, nous avons eu une réunion un peu houleuse, au sujet de la gestion sportive du club pour la saison à venir, durant laquelle je me suis emporté. J’ai eu des mots forts - sans jamais insulter ou être irrespectueux envers qui que ce soit - et les dirigeants se sont engouffrés dans cette brèche pour justifier la non reconduction de mon contrat.

Vous bénéficiez d’un énorme soutien en ville et auprès des supporters de l’USM. Comment gérez-vous cet afflux d’ondes positives ?

Je tiens d’abord à dire que j’ai été très touché par la réaction des Montalbanais. Je les remercie sincèrement. C’est presque trop. Depuis quelque temps, je vois mon nom très présent sur les réseaux sociaux, sur des affichettes de soutien qui tournent en ville et aux abords du stade. Le sujet de mon avenir est au centre de tous les débats et je ne veux pas de ça. Je ne veux pas que mon nom soit associé à la guerre. Je rends sa parole au président Eychenne. Il me l’avait donnée en janvier. Je ne vais pas me mettre à genoux.

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