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Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Colomiers reçoit le LOU cet après-midi (14h25). Les haut-garonnais peuvent encore envisager la cinquième place, mais seulement au prix d’un exploit d’anthologie.

Mais si, les Columérins respirent encore. Ils ont certes fini au bord de l’asphyxie à Narbonne - et l’on sait que, du souffle au « soufflon », il n’y a qu’un pas - mais leur staff a passé l’éponge. Quoi que l’œil de Bernard Goutta se fait plus noir que jamais lorsque l’on évoque la perspective d’un scénario comparable à celui qui fit le bonheur des Tarbais, tombeurs du leader, il y a quelques semaines : « Si nous jouons de la même façon que vendredi dernier, nous ne battrons même pas les espoirs de Lyon ! », prévient le fougueux et passionné technicien Catalan. Lequel ne veut même pas, même plus, entendre parler de demi-finale : « Actuellement, notre préoccupation ne concerne plus que le contenu et la façon de gagner des matches. Oui, comment gagner des matches ? », martèle celui que Philippe Filiatre, complicité oblige, rejoint sans peine : « Il faut commencer par ne plus perdre son rugby. Quand les Audois ont eu la mainmise sur les débats alors qu’au départ personne n’était vraiment en place, nous avons subi, et, une fois menés au score, nous avons eu du mal à nous remobiliser. »

Victoire impérative

Le tout sur fond de fautes à répétition, un scénario dont le premier nommé redoute le remake : « Quand vouez affrontez Lyon, vous avec l’impression que cette équipe joue en surnombre. Donc, si, mettons à quinze contre vingt, votre tâche est compliquée, à moins de quinze, elle devient vite insurmontable. » Fort de sa longue expérience - si seulement on pouvait en dire autant de l’effectif ! - Bernard Goutta en appelle à la fraîcheur mentale : « La différence se fait la-dessus ! » De quoi rassurer, si besoin est, ceux qui ont formulé, à tort, l’hypothèse du péché d’orgueil.

Les Columérins ne se prennent pas pour plus qu’ils ne sont. Inversement, le respect de l’adversaire ne doit pas les inhiber non plus. Pas question de regarder jouer le leader : « Nous avons un niveau d’engagement à retrouver, c’est en ce sens que la victoire est impérative. Vous savez, d’un film, on ne retient bien souvent que la fin. Et je ne voudrais pas que l’on puisse ternir une aussi belle saison en manquant sa dernière partie. » Et oui, hasard des calendriers respectifs, les proches voisins du Toulouse Football Club joueront leur survie face aux Lyonnais, demain, sur la pelouse du Stadium municipal. Les Columérins, eux, ont obtenu le maintien depuis belle lurette. On imagine toutefois aisément l’impact d’un succès face à une équipe de Top 14, une équipe de compétiteurs qui, dixit Goutta, allie puissance, vitesse, sens de l’organisation, « tel un rouleau compresseur ».

Reste que les années précédentes, les matches programmés le dimanche face aux grosses cylindrées (Oyonnax, Pau…) ont souvent réussi aux Columérins. Partant du principe que ce n’est pas un joueur qui fait une équipe, le staff ne s’appesantit guère sur les absences de cadres tels que David Skrela ou Aurélien Beco : « Rien n’est plus fort que le collectif », conclut notre interlocuteur. Autant dire que l’on attend beaucoup de monde pour le dernier volet dominical de la saison . En effet, il était question, aux dernières nouvelles, d’une programmation en nocturne de la traditionnelle « garden party » le vendredi 13 mai, date de la venue du CS Bourgoin-Jallieu. Une autre formation ambassadrice du comité du Lyonnais. Cela ne s’invente pas !

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