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« Plus forts que l’an passé »

Par midi olympique
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    « Plus forts que l’an passé »
Publié le Mis à jour
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Laurent Labit, coentraîneur du Racing 92 - Le patron des trois-quarts franciliens a rendu un vibrant hommage à ses joueurs, dimanche soir...

Comment avez-vous accueilli cette victoire ?

Quand j’assiste à ce genre de match, lorsque je vois ce que sont capables de faire ces mecs-là, je sais pourquoi j’ai choisi ce métier. Alors, je voudrais donc simplement leur dire merci.

Vous semblez ému…

Oui. Mais je n’oublie pas, non plus, qu’il y a une finale à jouer. Nous ne serons satisfaits qu’au jour où nous aurons terminé le job : gagner la coupe d’Europe.

La fin de match fut-elle difficile à vivre, depuis les tribunes ?

Un peu, oui. Une ou deux décisions nous ont empêchés de nous mettre à l’abri plus tôt, c’est dommage. Mais l’essentiel était d’écrire notre histoire et nous l’avons fait. Vous savez, on porte le maillot d’un club historique ; de très grands joueurs sont passés au Racing et cette entité fait depuis toujours partie du patrimoine du rugby français. J’espère donc que nous avons fait honneur à cet héritage et que nous pourrons compter, dans trois semaines, sur beaucoup plus de monde pour la finale.

La performance défensive fut-elle la base de votre succès ?

Oui. Les matchs de phase finale se jouent toujours sur une défense irréprochable et une discipline en béton. Il faut donc saluer le travail effectué par Ronan O’Gara dans le domaine défensif, depuis trois ans : il nous permet de rivaliser avec les meilleures équipes européennes. À Nottingham, les Tigers se sont ainsi cassé les dents sur notre mur.

Que s’est-il passé en mêlée, un secteur où Nigel Owens a sifflé tant de pénalités ?

C’était bizarre. Nous disions à Monsieur Owens qu’il nous semblait que Dan Cole tirait Eddy (Ben Arous) vers le bas. Lui répondait qu’il se fiait simplement à ce que disait son arbitre assistant, persuadé du contraire… Mais nous avons repris le dessus en deuxième période.

Les Tigers avaient décidé d’aligner leur équipe type contre Northampton, la semaine dernière en championnat. Est-ce la raison pour laquelle vous avez autant dominé les impacts physiques ?

J’y ai pensé pendant le match… Nous avions choisi de laisser aux repos nos cadres, à Toulouse, le week-end dernier. À ce niveau-là, enchaîner les matchs nous semblait en effet très difficile. La fraîcheur a joué mais ce qui fut primordial, ce fut surtout notre entame de match. En nous montrant présents sur les vingt premières minutes -sur les plaquages, les collisions et le mouvement général- nous savions que l’ambiance au stade descendrait rapidement d’un cran.

Les Tigers s’appuient sur deux gros-porteurs de balle, Opeti Fonua et Manu Tuilagi. Aviez-vous préparé un plan pour stopper ces joueurs ?

Effectivement. L’idée était de les plaquer vraiment bas afin de les faire tomber au plus vite et ralentir, dans un second temps, leurs sorties de balles. Dans le un contre un, nos schémas étaient donc assez simples et à Nottingham, les Tigers étaient sans solution. Ils ont d’ailleurs commis un nombre incroyable d’en-avant…

Vous retrouverez à Lyon les Saracens, qui vous avaient battus l’an passé. Êtes-vous mieux armés qu’à l’époque ?

Je le pense. On apprend tous de nos échecs et les joueurs ayan vécu cette défaite ont beaucoup grandi, après ce terrible quart de finale (11 à 12). De très fortes individualités nous ont également rejoints à l’intersaison, à l’image de Joe Rokocoko, Chris Masoe ou Dan Carter.

Ils ont d’ailleurs été excellents contre Leicester…

Je ne vous apprendrai rien en disant que les grands joueurs sortent pour les grands matchs. Vous comprenez pourquoi nous tenions tant à ce qu’ils nous rejoignent.

Êtes-vous plus fort, alors ?

Dans l’état d’esprit et le jeu pur, nous sommes clairement supérieurs à ce que nous étions l’année passée. Mais les Saracens ont également progressé depuis ce quart de finale à Colombes. C’est d’ailleurs assez marrant de les retrouver sur notre route…

Vous êtes hors-jeu !

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