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La troisième est la bonne

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Après deux finales perdues en 2013 et 2015, Eymeux a décroché le bouclier et retrouve la Fédérale 3 quatre après sa relégation.

Finaliste malheureux du championnat Drôme-Ardèche Honneur en 2015 (contre Privas) et 2013 (contre Véore), l’équipe a enfin décroché le gros lot il y a huit jours, contre Le Teil (16-7), au bout d’une saison bien négociée. Dans la poule commune avec les Alpes et le Lyonnais, les clubs de Drôme-Ardèche peinent à exister. Pas Eymeux, qui a longtemps trusté la première place de sa poule, avant de terminer deuxième derrière Aix-les-Bains. Cette maîtrise, accompagnée d’une progression continuelle ces dernières saisons incitent le club à aborder la montée avec un -relatif_ optimisme. À proximité de deux voisins imposants, l’USRP Romans (Fédérale 1) et Saint-Jean-en-Royans (Fédérale 2), il n’est pas toujours facile de tirer son épingle du jeu, pour une commune qui dépasse à peine le millier d’âmes. « Nous sommes un club de village où aucun joueur n’est payé, rappelle l’entraîneur et deuxième ligne, Yoann Patouillard, toujours fringant à quarante ans. Une montée en Fédérale 3 est toujours compliquée à gérer. »

Des joueurs du cru

La dernière expérience avait été difficile. Repêché en 2011 après une élimination en barrages malgré une sixième place, l’année de la réforme des championnats, Eymeux avait bu le calice jusqu’à la lie la saison suivante, avec seulement une seule victoire au compteur. Après plusieurs saisons de reconstruction, tout le monde au club espère que cette fois, ce sera la bonne. « Nous savons que nous ne jouerons pas les premiers rôles en Fédérale 3, tranche le coprésident, Martial Locatelli. Notre objectif est de stabiliser le club à ce niveau, comme tout le monde… (sourire) De toute façon, nous avons voulu l’accession, nous l’avons. Pendant ces cinq saisons en Honneur, nous avons travaillé à structurer le club, à le professionnaliser dans la communication, le relationnel avec les partenaires et l’organisation des équipes. »

En entente en cadets et juniors, le club envisage de voler de ses propres ailes dès la saison prochaine. Un travail de fond a été entrepris chez les jeunes, notamment sous l’impulsion de Yoann Patouillard, également responsable de l’école de rugby. « J’essaie de chapeauter toutes les catégories, explique l’ancien deuxième ligne. La labellisation a été renouvelée il y a deux ans. Et nous essayons de mettre beaucoup de choses en place, en travaillant par exemple de manière transversale avec toutes les catégories. »

Cela permet notamment d’alimenter une équipe première composée aux deux tiers de joueurs formés au club, renforcé par des joueurs venus plus pour l’ambiance que pour le billet. Cette solidarité, ils vont tenter de la faire durer quelques semaines de plus. Dimanche prochain, pour le premier tour du championnat de France, ils seront opposés au finaliste Honneur des Alpes, leur proche voisin, Saint-Marcellin. « En principe, on passe juste le premier tour, rigole l’entraîneur-joueur. Mais nous sommes dans une bonne dynamique, les joueurs ont envie. Nous ne jouerons pas loin, ce sera une belle fête pour les supporters. »

Sébastien Fiatte

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