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Le Doubs dans le dur

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Pontarlier et Besançon ont grandement hypothéqués leurs chances d’accéder à la Fédérale 2 après avoir perdu sèchement au match aller.

Besançon et Pontarlier vont disputer le match retour des seizièmes de finale de Fédérale 3 sans beaucoup d’illusions. Dimanche dernier, les oppositions entre les deux clubs doubistes, respectivement premier et deuxième de la poule 16, contre le leader de la poule 15, Montmélian, et son dauphin, Saint-Priest, ont tourné au chemin de croix. Les Bisontins ont vite rendu les armes et se sont inclinés sur un score fleuve (0-66, 9 essais encaissés) jamais vu à ce stade de la compétition. « Nous nous sommes retrouvés menés 17 à 0 à la 21e minute et au lieu de nous révolter, nous avons baissé la tête et les bras, regrette le directeur sportif de l’OB, Jean-Pierre Millet. Nous avons frôlé le ridicule. Maintenant, nous allons nous attacher à rassembler les énergies. Nous devons retrouver de la fierté et de l’honneur pour terminer avec décence. » Du côté pontissalien, la claque est moins forte, mais elle risque d’avoir les mêmes conséquences : une élimination au pied de la dernière marche qui mène à la Fédérale 2. Devant au score (7-6), Pontarlier a encaissé un essai avant l’heure de jeu avant de craquer physiquement pour concéder une défaite à domicile, agrémentée du bonus offensif pour Montmélian (7-30). « Gagner de vingt-trois points avec le bonus à l’extérieur apparaît très compliqué, juge le manager du Haut-Doubs, Raphaël Boyé. Mais tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Nous allons jouer le match à fond et voir ce qui se passe. »

Au diapason

Ces deux résultats interpellent et posent la question du niveau de chaque poule. Les Doubistes seraient-ils tombés sur plus forts qu’eux ? Pour Jean-Pierre Millet, la réponse est positive. « Les bassins lyonnais et isérois bénéficient d’une multitude de joueurs, juge l’ancien ouvreur. Poste par poste, il n’y a pas photo. Techniquement, physiquement, les joueurs adverses étaient meilleurs que nous. Mais je ne suis pas surpris. C’était la cinquième fois que nous affrontions Saint-Priest, et nous comptons quatre défaites… » Pour Raphaël Boyé, le constat est moins tranché. Le technicien pontissalien rappelle justement que Nantua, quatrième dans sa poule, a poussé Montmélian aux tirs aux buts au premier tour. « Les résultats du premier tour ont été équilibrés, rappelle-t-il. Je ne sais pas s’ils sont meilleurs, mais ils ont un style de jeu différent. Montmélian et Saint-Priest sont deux équipes complètes. » À défaut d’espérer encore accéder au niveau supérieur, il va falloir maintenant montrer que les Doubistes peuvent se mettre au diapason pendant quatre-vingts minutes.

Par Sébastien Fiatte

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