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Cognac : le maintien ne suffit pas

Par midi olympique
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    Cognac : le maintien ne suffit pas
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Les Cognaçais veulent changer de statut et (re)jouer un rôle actif en élite amateur. Ce sera le thème de la saison à venir.

Les quelques sceptiques volant au secours de la victoire, aujourd’hui personne ne remet en cause la fusion gagnante de Soyaux avec Angoulême. La réussite du SA XV accédant à la Pro D2 en six ans a enseveli les doutes. Si profondément qu’on en oublie que ce succès s’est bâti sur une autre tentative de fusion, avortée celle-là. Les heureux présidents Jean-Jacques et Didier Pitcho l’ont un jour reconnu, le déclic s’est produit en 2010 lorsque Christophe Ducluzeau, ancien talonneur d’Angoulême et Cognac, a porté le projet ambitieux, défendu par de nombreux chefs d’entreprise, d’une fusion du SCA avec l’USC pour créer en Charente un club professionnel, le CAC 16. Les Cognaçais ont finalement refusé de s’engager dans cette aventure et lorsque, plus tard, Soljaldiciens et Angoumoisins unies ont accédé à la Fédérale 2, les frères Pitcho eurent cette réaction : « Christophe (Ducluzeau) avait fait le travail sur le plan économique, on a fait le reste sur le plan sportif. » C’est ainsi que s’écrit l’histoire, mais celle du rugby cognaçais auréolé de ses heures de gloire, n’est pas achevée pour autant. Elle s’inscrit désormais dans un paysage départemental redessiné par la présence d’un club en Pro D2. En provenance de Vannes la saison dernière, le technicien argentin Esteban Devich se réjouit de la promotion des Bretons et ne juge pas comme un inconvénient celle du voisin angoumoisin : « C’est une bonne chose pour la Charente. à chacun son histoire et nous avons aussi à Cognac un rôle à jouer. »

Une équipe plus conquérante

Sous la bannière rouge et blanche de la salamandre, le président Lilian Tessendier se pose en garant de la politique de développement. Rénovation du stade, amélioration des infrastructures sportives, développement de la formation sont au programme d’un projet à moyen terme. Mais la vérité venant toujours du terrain, la saison dernière a laissé un goût d’inachevé. Car les dirigeants et les entraîneurs Esteban Devich et Nicolas Cabannes ont des ambitions, même s’ils ne le claironnent pas. Le manager Devich est suffisamment lucide pour dresser un premier bilan en demi-teinte qui va conditionner le proche avenir : « Le positif a été d’acquérir le maintien plus tôt que d’habitude. Le négatif tient dans l’incapacité d’aller au-delà chercher une qualification plus que probable. Le contexte cette année le permettait. Se maintenir ça ne suffit plus, l’équipe doit changer d’état d’esprit et avoir plus d’ambition. Il faut que nous arrivions à monter dans la hiérarchie et pour cela il faut construire une équipe avec une mentalité plus conquérante. Être plus régulier, et plus fort à domicile. Avec Nico (Cabannes) il y a un an nous sommes arrivés sur le tard mais nous n’avons plus d’excuses, l’équipe sera à notre image en fonction des moyens qui nous sont donnés. » Les coachs misent sur leur vécu, ils sont persuadés que cette deuxième saison sera plus claire pour eux. « Aujourd’hui nous avons beaucoup plus de certitudes, nous connaissons mieux les joueurs et leurs comportements », avance Devich qui veut croire aussi à un rééquilibrage de la Fédérale 1 si tous les clubs se maintiennent dans la réalité économique sans se laisser aller à des dérives financières. C’est en faisant les choses dans l’ordre que l’US Cognac veut enfin franchir le cap de ses espérances.

Par Gérard Piffeteau

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