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Le top 5 des tacles de Boudjellal

Par midi olympique
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    Le top 5 des tacles de Boudjellal
Publié le Mis à jour
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Hier dans Sud-Ouest, Mourad Boudjellal a encore une fois sorti la découpeuse. Et c'est Jack White qui en a pris pour son grade. Comme ce n'est pas le premier tacle que le président du RCT assène dans les médias, voici un petit florilège.

1- Boudjellal et ses avants (2016)

Après une défaite à Nice face à Toulouse, le président du RCT s'en prend à ses avants. Comme quoi, tout le monde peut y passer même ses propres joueurs.

« En dix ans de présidence, jamais un cinq de devant ne m’a autant fait honte ! Oui, j’avais honte devant ma télé, et ce, durant tout le match! Devant, on s’est fait ‘démonter’. Nos joueurs du cinq de devant ne sont jamais entrés sur le terrain; ils étaient ailleurs. Il s’agissait peut-être de leurs sosies, qui sait?… Pour moi, c’était un festival de sosies! C’est notamment vrai pour notre pilier droit fidjien. J’ai l’impression qu’on nous l’a changé durant la semaine. En tout cas, il n’était pas très ressemblant avec le vrai. Les joueurs du cinq de devant de Toulouse, eux, auraient pu jouer avec les bras attachés dans le dos, cela aurait été pareil! »

 

2- Boudjellal et Saint-André (2013 et 2014)

Après son passage à Toulon, Philippe Saint-André devient sélectionneur de l’Équipe de France. A plusieurs reprises, Mourad Boudjellal va critiquer son ancien entraîneur.

« Philippe passe son temps à dire qu'il veut amener les joueurs au très haut niveau. Mais ils jouent tous dans le meilleur Championnat d'Europe, peut-être du monde, on est vice-champion du monde et il veut leur apprendre le très haut niveau? On n'a pas attendu Saint-André pour découvrir le très haut niveau! Et il faut qu'il arrête de dire des choses aussi stupides que : « J'assume les défaites… » Si tu assumes, tu démissionnes. S'il sent que la tâche est trop compliquée pour lui, qu'il s'en aille ! » (2013)

« Ça serait bien, à un moment donné, qu'on arrête de rejeter la faute sur les autres. Je rêverais que le sélectionneur dise : « Je me suis trompé, je n'ai pas pris les bons schémas de jeu, je n'ai pas été assez convaincant mais je vais me reprendre et je vais être plus performant à l'avenir parce que le principal fautif, c'est moi. » Et on lui pardonnera tous. Il faut regarder ses responsabilités. » (2014)

 

3- Boudjellal et Canal Plus (2012)

Même la chaîne cryptée, historique diffuseur du Top 14, a par moment suscité l'énervement du Toulonnais. Ce fût le cas en 2012.

« La chaîne cryptée, elle a bon dos. Parce qu’elle a usé d’un abus de position dominante pendant la négociation des droits télé. Elle parle des belles audiences du rugby mais elle ne les paye pas. Donc moi, le jour où les belles audiences du rugby seront rémunérées à leur juste valeur, je me sentirai une responsabilité et un devoir par rapport aux diffuseurs. Ils revendiquent quelque chose qu’ils ne veulent pas payer. Est-ce qu’un moment Canal est venu nous dire « vous faites de très belles audiences, et par rapport à ça, vous méritez une revalorisation ? » Non, ils s’en foutent complètement. »

 

4- Boudjellal et Castrogiovanni (2016)

Suite à sa virée à Las Vegas et sa mise à pied par le Racing, Martin Castrogiovanni reçoit un soutien (comment dire ?) à la manière Boudjellal.

« C’est un bon vivant. C’est un bon gars, il entraîne l’équipe. C’est un élément comique dans le vestiaire, dans le bon sens. Je me souviens que dès que les établissements de plage ouvraient, on trouvait une collection de photos de lui sur Facebook, en bord de plage, avec des bouteilles de rosé… Il connaît mieux Saint-Tropez que moi ! J’ai failli lui mettre un avertissement. Lors d’un match à domicile, il était censé être malade, mais je voulais qu’il assure tout de même le service de la loge partenaire. Il m’a dit qu’il ne pouvait pas, qu’il avait la grippe. Sauf qu’on a vu une photo sur les réseaux sociaux où il était au bord de sa piscine avec des cocktails. À ce moment-là, on était dans une dynamique et je n’ai pas voulu la perturber en le sanctionnant. »

 

5- Boudjellal et la Fédération (2014)

Entre le président varois et la FFR ça n'a pas toujours été le grand amour. Surtout lorsqu'on touche au point sensible des indemnisations des clubs lors des rassemblements. Sur ce thème, Boudjellal sort l'artillerie lourde.

« La Fédé, plutôt que conserver les joueurs et indemniser les clubs pour qu'il y ait un équilibre économique, préfère renvoyer les joueurs pour que ça ne lui coûte rien, mais demander qu'ils ne jouent pas. C'est une façon de se défausser par rapport à ses obligations. Il aurait peut-être été plus simple, comme le réclame Philippe Saint-André, de garder les joueurs une semaine de plus à Marcoussis et d'indemniser les clubs. Une fois de plus, la Fédération a une position de « faux-cul » avec les clubs. Les clubs ont leurs enjeux, des joueurs qui sont payés. Ils ont besoin de résultats. »

 

Par Kevin Saccani (@saccanikevin)

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