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Et de deux pour Airbus

Par Didier Navarre
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Publié le Mis à jour
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Rugby entreprises - Challenge Thales Alenia Space - Léguevin a accueilli samedi les finales 2016. Cette 32e édition a été une nouvelle fois couronnée de succès.

Le complexe sportif de Léguevin, son terrain d’honneur, sa pelouse annexe, des maillots de toutes les couleurs, des rencontres qui s’enchaînent, des balles qui vont à l’aile, un jeu au pied qui est totalement inexistant. Une banda qui s’éclate et s’époumone et pour donner un peu plus d’éclat à cette journée, le ciel bleu azur du Sud-Ouest toulousain incite certains curieux, spectateurs et proches des joueurs à savourer une pression à la buvette. Le décor de cette journée spécial finale du Challenge Thales est ainsi planté.

Un tournoi fier de ses trente-deux années d’existence et qui incarne parfaitement l’esprit du rugby loisir entreprise-loisir. Un esprit que justement les organisateurs tiennent à préserver. « Le tournoi Thales, c’est avant tout un état d’esprit et une autre idée du rugby, fait remarquer Bruno Gagnou, une des chevilles ouvrières du Tournoi. L’essai vaut six points, il n’y a pas de pénalité, de transformations et les drops ne sont pas tapés. Le jeu au pied est autorisé seulement dans les vingt-deux mètres. Nous défendons un jeu de prise de risques, d’attaque et nous veillons aussi à la discipline. Par exemple, une équipe sanctionnée par un carton jaune perd automatiquement des points. Cette année, nous n’avons pas hésité à exclure une équipe lors de la phase de classement suite à son écart de conduite. Plus que le côté sportif, nous défendons le fair-play, le respect de l’adversaire. Cette année, au sein de certaines équipes, il y a des femmes au sein des effectifs, ça montre que notre tournoi est vraiment attractif. »

Marine des Redboys

En effet, cette trente-deuxième édition a la particularité d’accueillir la gente féminine qui vient grossir les rangs des packs et des lignes d’attaque. Alsacienne d’origine, ancienne joueuse de Blagnac-Saint-Orens, Marine Laurençon, actuelle deuxième-ligne des Redboys trouve un véritable bol d’air dans la pratique du rugby-loisir. « J’ai eu le privilège d’évoluer au plus haut niveau féminin. Avec le travail, l’âge, je ne pouvais plus m’investir au sein d’un club. Le rugby loisir me permet de garder le contact avec ce monde ovale. »

Au sein de cette journée, on retiendra qu’Arle Rugby (Airbus) a remporté la plus prisée des finales et a inscrit pour la seconde fois de son histoire son nom au palmarès. Un succès que les Toulousains ont partagé avec tous leurs adversaires dans une somptueuse troisième mi-temps. Une valeur qui fait plus que jamais la force du rugby entreprise et du challenge Thales dont les organisateurs planchent déjà sur la trente-troisième édition.

Didier Navarre

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