Menditte veut sa revanche

« Un an plus tard le groupe n’a pas changé, mis à part quelques anciens qui sont revenus. » confie le vice-président de l’US Menditte, Franck Sarramagnan. Cela démontre parfaitement l’esprit de club. Un petit village de 180 habitants dans le Pays Basque. Et pourtant ? Deuxième finale pour ce club en deux ans. L’année dernière c’était en quatrième série, cette année c’est la troisième. Face à la même équipe, Paris XO.

Alors que son voisin Mauléon joue en Fédérale 1, Menditte ne se prend pas la tête et profite bien de l’ombre, le club est crée en 72 par une bande de copains : « C’est un cas exceptionnel, on est un club familial, sûrement le plus petit club de France ».

98% des joueurs sont issus de l’école de rugby de Menditte, qui se paie même le luxe d’avoir une équipe féminine. « Il faut beaucoup de monde pour gérer le club, les anciens nous aide, ainsi que la famille et les amis. La présidente a notamment ses deux fils qui jouent dans l’équipe, mon beau-frère lui s’occupe de la communication. Chaque aide est la bienvenue. » nous déclare Franck.

Les retrouvailles appréciés

Au moment de battre Narbonne Plage en demi-finale (18-11), ils souhaitaient bien évidemment rencontrer leurs bourreaux de l’année dernière, qui eux ont disposés de Payzac-Savignac.

« On menait à un quart d’heure de la fin, c’est frustrant. On se fait rattraper et on perd ce bouclier. Il y aura forcément un air de revanche ».

Il y aura un bus spécial pour l’occasion qui fera le voyage à Saint Maixent d’Ecole, dans le 79. Toute la ferveur d’un petit village sera derrière son équipe pour cette revanche. C’est dommage car il n’y aura pas de montée à la clé pour l’USM.