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Et la Bretagne fut conquise...

Par Marc Duzan
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Publié le Mis à jour
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Le rugby a marqué des points en Bretagne. Une expérience à reproduire au plus vite !

Vendredi matin, le quotidien Ouest France souhaitait la bienvenue au meilleur joueur du monde («Degemer Mat, Dan !») et c'est toute une ville qui basculait alors dans l'univers du rugby pro. Peu au fait des choses ovales avant ce week-end de demi-finales, à peine au parfum que son voisin de Vannes rejoindrait la deuxième division professionnelle l'an prochain, Rennes se prenait pourtant rapidement au jeu. Autour du coquet Roazhon Park, une enceinte habituellement dévolue au football, les Rouge et Noir du Stade rennais se réjouissaient de l'atmosphère bon enfant que dégageaient les pique-nics sauvages organisés par leurs homonymes du rugby, tout en s'étonnant que la vente d'alcool soit autorisée sur ces terres où la Ligue 1 de foot interdit ne serait-ce q'un milligramme de houblon...

Racing-Clermont et la réolution de palais

Et si cette grande première à Rennes fut finalement une aubaine pour le Top 14 ? Et si trois ans après avoir embrasé Nantes, la LNR avait élargi son territoire en Bretagne grâce à ces deux rencontres ? Au vrai, on n'avait pas assisté à pareil spectacle en Top 14 depuis la demi-finale disputée à Geoffroy-Guichard en mai 2010, entre Clermont et le RCT (35-29). En plein Euro de foot, la folie du Racing/ASMCA disputé vendredi soir tombait même à point nommé pour un rugby français en pleine révolution de palais (lire par ailleurs). Un nouveau territoire ?

Le Camp Nou est prévenu...

Au crépuscule de la première manche, le pari de Paul Goze et des caciques de la Ligue était donc déjà gagné, tant les 29 013 personnes ayant pris place au « Roazhon » vendredi soir semblaient conquis. Jean-Pascal Arigasci, notre confrère de Ouest France, nous confiait en tribunes de presse : «De nombreux amis, qui n'avaient jamais vu un match de rugby de leur vie, m'ont appelé en m'assurant s'être régalés au stade. Je me suis même fait traîter de menteur par certains parce que je les avais mis en garde contre le peu de spectacle que proposent généralement les matchs couperet du Top 14 ! » Au-delà du folklore, des concerts de binou, des Kouign amann qui collent aux doigts et des galette-saucisses qui font suinter les museaux, le week-end rennais fut une vraie réussite. A l'heure où l'auto-proclamé meilleur championnat du monde s'apprête à franchir les Pyrénées, on est donc en droit d'attendre à ce que la fête du Camp Nou, ce vendredi soir, soit au moins aussi belle...

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