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Coupe de la Fédération : les Basco-Landais remettent ça

Par midi olympique
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    Coupe de la Fédération : les Basco-Landais remettent ça
Publié le Mis à jour
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Comme il y a deux ans, le Comité Côte basque-Landes a dominé celui bourguignon et s’est adjugé le titre.

Un air de déjà vu. L’affiche était la même, en 2014, le vainqueur aussi. Samedi après-midi, au stade Vélodrome de Rennes, le comité Côte basque-Landes s’est encore imposé face à son homologue bourguignon. Ceci au prix d’une première mi-temps parfaitement maîtrisée qui l’a vu compter jusqu’à dix-neuf points d’avance après seulement quarante-six minutes, derrière l’essai de Guecaimburu. De quoi faire naître une joie singulière au coup de sifflet final. « Elle peut paraître démesurée car ce n’est pas le championnat du monde mais c’est un état d’esprit à part, assure le demi de mêlée Paul Dubert. On vient de tous horizons, on ne s’est quasiment pas entraîné ensemble. Ce succès, c’est la capacité à faire quelque chose sur des valeurs humaines car le rugby, on en a parlé deux fois une heure et demie. Les touches, on les a fait le matin du match. » Le genre d’histoire que seules ces aventures sont en droit d’offrir. Une bouffée d’oxygène. « Ce sont de belles parenthèses, poursuit Dubert. Quand ça ne se passe pas bien en club, on s’éclate en sélection. Pour moi, ce n’était pas terrible à Tyrosse cette saison, alors je trouvais du bonheur à venir. » Un bonheur qui s’est retranscrit sur la pelouse bretonne, menant une nouvelle fois les Basco-Landais au sommet. « On a la chance de compter beaucoup de joueurs tournant dans les clubs de la région, issus de notre territoire, qui défendent le Pays basque ou les Landes, se réjouit le demi de mêlée. Le titre est beau mais, je le répète, on a joué trois matchs, il ne faut pas s’emballer sur la performance sportive. Nous sommes si contents car c’est la victoire du groupe et de la solidarité. »

« Contre eux, c’est quinze points de retard »

L’euphorie sudiste aurait pourtant pu virer à l’aigre en fin de match. La faute à un retour tonitruant des Bourguignons dans le second acte. Deux essais par Brechenmacher et Peyrat dans les vingt dernières minutes et le suspense était relancé. Sans que les hommes du manager Fabien Guillot ne parviennent à passer devant dans les ultimes secondes. « Il n’a pas manqué grand-chose, regrette-t-il. L’entame a été difficile avec deux cartons jaunes. Nous avons été fébriles en première mi-temps puis avons retrouvé notre jeu, mis du rythme. Malgré notre belle réaction, nous sommes un peu frustrés. » Par le scénario de la rencontre. Aussi par ses aléas. « Nous avons compté jusqu’à vingt points ou presque de retard, reprend Guillot. C’est trop handicapant car le tarif contre eux, c’était déjà quinze points de moins. Disons qu’une finale, ça se gagne en étant parfait, surtout contre la Côte basque… » Que veut-il dire par là ? « Ce comité est arbitré différemment, je l’ai déjà vu dans les expériences passées. Par exemple, la mêlée est un combat à l’horizontale et le pilier adverse avait, il me semble, souvent la tête en l’air. Nous n’avons pas été récompensés. J’ai du mal à comprendre ces décisions car ça pèse. Je n’en dirai pas plus mais il faut s’adapter. Au briefing, on l’avait dit aux joueurs. » Voilà qui n’occulte pas non plus le magnifique parcours de ses troupes. « La Bourgogne a été bien représentée, affirme-t-il. Notre groupe est très jeune et a beaucoup appris cette année. On repartira de l’avant. »

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