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Une saison à oublier

Par midi olympique
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Fédérale 2 - Avec un budget taillé pour jouer la montée, Nice a lutté dans la deuxième partie de classement pendant toute la saison.

La saison du Stade niçois ne s’est pas vraiment passée comme prévu. Pour son deuxième exercice en Fédérale 2 après la chute enregistrée en 2012 et deux saisons passées en Fédérale 3, le club s’avançait en début de championnat avec ambition. Fort d’un budget de plus d’un million d’euros, il ambitionnait, a minima, de se mêler à la lutte pour la qualification avec les gros bras de sa poule : Hyères-Carqueiranne, Nîmes, Pierrelatte-Saint-Paul-Trois-Châteaux (RC tricastin). Dès les premières journées, le collectif azuréen a été en difficulté. Lors du premier match, Saint-Raphaël-Fréjus vint surprendre les joueurs de Gilbert Doucet sur leur terrain (27-29). Dans la foulée, ils burent la tasse à Bédarrides (3-40) le 27 septembre. Il n’en fallait pas plus pour provoquer quelques remous en interne.

Le 13 octobre, cinq jours avant la 3e journée et la réception de Hyères-Carqueiranne, Patrice Prévôt, secrétaire général, prenait la succession de Tony Catoni à la tête du club. Le dirigeant annonçait alors revoir les objectifs à la baisse et disait vouloir viser le maintien en priorité, avant de penser à une éventuelle qualification. Ce n’était pas du bluff. Après deux victoires, l’équipe rechuta à domicile en concédant une défaite sèche contre le RC tricastin (11-30) le 18 novembre, puis ce fut au tour du leader, Nîmes, le 6 décembre, puis de l’avant-dernier, Gruissan, de venir s’imposer sur la Côte d’Azur. Au final, les Niçois s’en sortent sans gloire, avec dix points d’avance sur le dernier, relégué en Fédérale 3.

Doucet s’en va, Bolgashvili arrive

« Ce n’était pas facile de jouer le maintien, reconnaît le dirigeant. Le vestiaire était tristounet. Il y a sûrement des erreurs commises dans le recrutement. Des joueurs n’ont pas trouvé ce qu’ils attendaient et nous n’avons pas réussi à tenir toutes les promesses. » Pour couronner le tout, Nice a payé un lourd tribut aux blessures. Par exemple, lors du dernier match de la saison, pour la réception de Leucate-Roquefort, dix-sept joueurs étaient sur le flanc. « Cela n’aide pas, plaide le président. Nous allons peut-être revoir la façon de nous préparer. »

Pour attaquer la prochaine saison, le club a décidé de procéder à des changements. Au club depuis deux ans, le manager Gilbert Doucet n’est pas reconduit. « Il n’est pas responsable de la situation mais on envisageait la montée et nous n’avons joué que le maintien. Nous nous quittons en bons termes. » Il est remplacé par l’ancien entraîneur lillois, David Bolgashvili, qui devrait arriver accompagné de cinq anciens joueurs de Lille. Il fera équipe avec Nicolas Bonnet, passé par Grasse et actuel DTN de la Fédération monégasque. « Il est expérimenté, explique Patrice Prévôt. L’objectif sera la qualification. Nous ne voulons pas nous montrer présomptueux. La poule sera relevée et ce sera compliqué. » Espérons pour les Niçois que la future saison le soit moins que la précédente.

Stade niçois

Date de création: 2012

Nombre de licenciés: 735

Plus haut niveau atteint: Fédérale 2

Palmarès: néant

Budget: 1,325 millions d’euros

En 2015-2016: Fédérale 2, 7e de la poule 4, maintenu

Par Sébastien FIATTE

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