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Une « Lourdes » succession…

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Non qualifiés pour la phase finale de Fédérale 2 lors du dernier exercice, les Lourdais entendent bien passer la vitesse supérieure cette saison !

Ce sera cette année ou ce ne sera pas. Les Lourdais fondent beaucoup d’espoirs sur l’exercice à venir pour redorer quelque peu leur lustre d’antan. Les dirigeants, passionnés, sont bien conscients que les années de Première Division appartiennent à une époque pour longtemps révolue. Mais les Lourdais se verraient bien, à terme, retrouver la Fédérale 1, le plus haut niveau amateur. Retrouver leur véritable place sur l’échiquier du rugby français. Jean-Claude Irigoyen, le président du FCLXV, l’avoue sans ambages : « Je ne suis pas satisfait de notre résultat la saison passée. Dans une poule où trois équipes se sont qualifiées, nous n’avons pas su tirer notre épingle du jeu. Même si nous étions dans la poule du club champion de France (Saint-Jean-de-Luz, N.D.L.R.), j’ai le sentiment qu’il y avait la place pour faire beaucoup mieux… »

Au moment d’évoquer les raisons de l’échec, Jean-Claude Irigoyen se fait plus vague, par respect pour les personnes en place à l’époque. Mais le président regrette « quelques mauvais choix à des moments clés de la saison qui ont précipité les résultats du club ». Fort de cette expérience malheureuse, le président a fait entendre sa conviction et a fixé l’objectif pour les mois à venir : « Nous voulons obligatoirement la qualification ! » Voilà qui a le mérite d’être clair.

Trille aux commandes des trois-quarts

Pour y parvenir, les Lourdais ont constitué une enveloppe d’environ 500 000 euros. De quoi voir venir sereinement une saison en Fédérale 2, mais sûrement pas de quoi faire des folies. Pas question pour les Lourdais de « se prendre pour d’autres » et de dépenser plus qu’ils ne possèdent. Le recrutement s’est donc voulu intelligent et réfléchi. L’idée a été de compenser les nombreux départs (au moins dix), dus pour la plupart à l’âge vénérable des combattants lourdais. Beaucoup de très jeunes joueurs ont été choisis, des garçons déjà mûrs rugbystiquement mais qui n’ont pas pu s’exprimer dans d’autres clubs et qui se verront offrir un tremplin dans les Hautes-Pyrénées. Leur objectif sera clair : après la déception née de la non-qualification en mars dernier, les dirigeants attendent que leur club participe enfin à la phase finale de Fédérale 2.

Le club s’est ainsi attaché les services de Jean-Paul Trille, ex-demi d’ouverture du grand « Stado », pour gérer les trois-quarts et impulser une nouvelle dynamique au groupe. Il remplace Philippe Mallet et travaillera avec Christophe Gasca, en charge des avants et déjà là depuis deux saisons. Annoncé dans une poule toujours plus relevée - composée d’équipes « qui jouent pour le maillot », dixit Irigoyen - le FCLXV devra batailler dur pour tenir ses objectifs. On a envie de croire que rien n’est impossible pour un club huit fois champion de France. Pour un club qui a fait trembler tous ses adversaires des décennies durant et qui a passionné la France du rugby. On ne vit pas sur le passé mais il aide à se sentir fort. Les nombreux bénévoles, la mairie de Lourdes et les dirigeants, tous dévoués derrière le club, mettent tout en œuvre pour que la légende perdure. Aux joueurs d’obtenir les résultats escomptés.

Par David Bourniquel

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