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[SAGA PRO D2] Nadau : « L’équipe est en construction »

Par Didier Navarre
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Publié le Mis à jour
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L’entraîneur des arrières Nicolas Nadau revient dans un club dont il a porté les couleurs et qu'il a entraîné lors de sa première année en Pro D2 en 2012. Il espère que ce retour soit fructueux pour l’USC.

Vous avez été joueur puis entraîneur à l’USC. Ce retour vous procure quels sentiments ?

Tout d’abord, une joie bien légitime, je retrouve une région, un club que j’apprécie. J’ai le plaisir de retrouver d’anciennes connaissances. Mes enfants, ma famille apprécient également cette région. Sincèrement, je suis comblé car Carcassonne est un club auquel je suis particulièrement attaché. Mon dernier match officiel, je l’ai disputé avec l’USC. C’était en juin 2010 à Châteaurenard à l’occasion de la finale de Fédérale 1 face à Saint-Étienne. Une rencontre que nous avions remportée (16-3). Cette victoire validait notre montée en Pro D2 que nous avions obtenue une semaine avant face à Tyrosse. L’année après, j’ai eu la chance de coacher le groupe avec Christian Labit lors de la première saison du club chez les pros. Quatre ans après, je reviens dans ce club. Je m’aperçois qu’il a bien grandi et ce dans le bon sens. Frédéric Calamel et son équipe ont fait un excellent travail tant dans la gestion financière que sportive. C’est un club qui se construit doucement mais sûrement. En 2012, quand je suis parti, il y avait encore la vieille tribune populaire et maintenant c’est un bel écrin avec des loges, des vestiaires flambant neufs et une salle pour accueillir les partenaires. Sincèrement, je ne peux être que satisfait d’avoir été sollicité par Frédéric Calamel et son équipe pour entraîner l’USC.

Avez-vous retrouvé d’anciens coéquipiers ?

Tout à fait ! Dans le passé, j’ai eu plaisir à évoluer avec Emmanuel Etien, Joël Koffi, Cédric Guironnet. Maintenant, je vais les entraîner. C’est un plaisir aussi de retrouver Mathieu Cidre avec qui j’ai participé à la montée en Pro D2 et ensuite, j’ai eu la chance de l’entraîner. Maintenant, nous sommes associés.

La saison écoulée, l’USC a fini quatorzième au classement. Était-ce sa vraie place ?

L’an dernier avec Tarbes, j’ai été le souffre-douleur de l’USC. Lors de la première journée, Carcassonne nous a joué un mauvais tour en s’imposant 23 à 22. J’avais trouvé une équipe bien en place, pertinente dans le jeu. Ensuite, j’ai été étonné que l’équipe aligne des contres performances. L’USC achève aussi la saison avec la seizième attaque et la seizième défense. Dans un sens, son classement est un peu justifié. Ceci dit, j’espère qu’au terme de la prochaine saison, nous ne serons pas les plus mauvaises attaque et défense.

Quel est l’objectif sportif fixé par le comité directeur ?

Ce championnat est un véritable marathon. Le premier objectif, c’est de valider au plus vite le maintien. Une fois que le maintien est assuré, le club est en sécurité. Ensuite, on peut travailler plus sereinement, préparer les matchs dans de meilleures conditions. Rappelons qu’un maintien en Pro D2 s’obtient avec une moyenne de 48 points, ce qui n’est pas une mince performance.

Une bonne entame de championnat est-elle synonyme de réussite sportive ?

Tout ce qui est acquis n’est plus à prendre. Dans ce championnat, tout est possible. Gardons toutefois en mémoire la performance du Stade montois qui a manqué son début de championnat et, au final, les Landais ont joué la demi-finale. De notre côté, on entame le championnat par deux déplacements successifs à Albi et Colomiers, ce sont deux gros défis à relever. Pour le moment, notre équipe est en construction. Elle est en train de prendre des repères, de se structurer. Nous sommes un petit chez les gros. Mais, ce groupe a des valeurs, de l’envie, des vertus. Il va trouver sa place dans ce championnat.

L’an dernier, Emmaunuel Etien, Luc Bissuel, Alin Coste, Andreï Ursache ont été capitaines. Qui portera le brassard cette saison ?

À ce jour, nous ne l’avons pas encore décidé. Toujours est-il que le prochain capitaine de l’USC sera quelqu’un d’exemplaire, fédérateur, un meneur d’hommes et surtout, on tient à ce qu’il incarne les valeurs de la ville et du club.

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