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[SAGA TOP 14] Galan, droit de succession

Par Jérémy Fadat
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Publié le Mis à jour
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Picamoles parti à Northampton, Gillian Galan s’avance désormais comme le numéro un à son poste. Il est l’heure pour lui de s’affirmer et de franchir un cap décisif.

Forcément, son nom revient sans arrêt lors de cette intersaison. Le Stade toulousain a choisi de ne pas remplacer Louis Picamoles poste pour poste et beaucoup se questionnent sur le vide laissé par le numéro huit des Bleus. Sûrement pas Gillian Galan, son successeur annoncé. Prépare-t-il l’exercice avec un nouveau statut ? « Pas du tout, rétorque l’intéressé. Je ne me suis jamais senti remplaçant ou titulaire. J’ai toujours voulu jouer. Alors je ne vais pas changer parce que Louis est parti. Mon statut est le même. » Pourtant, le garçon est très attendu. L’éternel grand espoir doit désormais franchir un cap dans sa carrière.

S’il lui a accordé sa confiance, c’est qu’Ugo Mola est persuadé de sa capacité à assumer les responsabilités qui vont être les siennes. « Cela fait deux saisons qu’il finit en trombes, justifie le manager. On sent que Gillian est en train de prendre une nouvelle dimension. On attend beaucoup de lui-même s’il ne faut pas oublier qu’il n’a que 25 ans. Sa chance, c’est d’avoir un staff et un environnement qui croient en ses qualités. » Effectivement, la deuxième partie d’exercice de Galan - auteur de neuf essais toutes compétitions confondues, ce qui en a fait le deuxième meilleur marqueur toulousain - a fini de convaincre le manager. Mola encore : « Depuis janvier, on l’a vu, dans son attitude, prendre conscience que l’entraînement et la préparation faisaient partie intégrante de la panoplie du joueur pro. Il ne rate plus une séance. » Lui a tendance à parler d’approche générale : « J’ai davantage repris goût au rugby. Je me suis amusé dans le jeu sans réfléchir à ce qui pouvait m’arriver. J’appréhende les choses avec sérieux mais moins de pression. Je me suis lâché. »

« Par nature, je n’aime pas regarder trop loin »

Surtout, si une inconnue subsiste sur sa capacité à se hisser au plus haut niveau, le profil de Galan correspond en tout point au jeu prôné par l’encadrement stadiste. Lui aime les espaces et la continuité. « C’est un système qui me va parfaitement, reconnaît-il. J’ai l’impression que l’on produit beaucoup et Ugo me fait confiance. Notamment dans l’alternance puisque j’ai évolué deux ou trois fois sur l’aile de la troisième ligne. Cela m’a plu et m’offre un bagage technique supplémentaire. » Maintenant, Galan a donc les cartes en mains pour s’imposer dans la durée. Et espérer faire oublier Picamoles.

« Gillian est un bon et beau joueur de rugby, note Mola. Est-il capable de devenir un grand joueur ? Selon moi, il a tout pour. Les ingrédients sont là. » A lui de trouver la recette et, pourquoi pas, aller frapper à la porte de l’équipe de France. « Par nature, je n’aime pas regarder trop loin, corrige Galan. Je veux simplement être performant. Si quelque chose doit arriver, ce sera très bien. Sinon, je ne vais pas me morfondre et me plaindre pour autant. »

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