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[SAGA TOP 14] Effectif : mêmes joueurs jouent encore

Par Léo Faure
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Publié le Mis à jour
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Pour jouer sur deux tableaux, les Clermontois ont misé sur la stabilité.

Arrières :

Abondance de biens sur le poste à Clermont. Pas sur le nombre, mais sur la qualité. Titulaire du poste en fin de saison, Scott Spedding a séduit après des débuts poussifs. Sur le papier, la concurrence avec Nick Abendanon, meilleur joueur européen en 2015, est terrible.

Azéma a trouvé la parade en décalant l’Anglais à l’aile en fin d’exercice. Un schéma qui pourrait se reproduire cette année. Car Abendanon, immensément talentueux, doit figurer sur le terrain. C’est un postulat de départ quasi immuable.

Ailiers :

Que de beau monde ! Dans un monde idéal, donc sans blessure, Nick Abendanon glisse à l’aile. Il ne reste donc qu’une place à prendre. Et c’est David Strettle, le plus complet, qui pourrait encore s’imposer. Parce qu’il excelle pour finir les coups, qu’il ne donne pas sa part au chien en défense et que sa culture tactique demeure précieuse sur le poste. Son premier concurrent se nomme Noa Nakaitaci, de retour à un bon niveau après son Mondial raté.

Adrien Planté (blessé) et Hosea Gear (décevant) ont moins joué la saison dernière et partent avec un temps de retard. Quid d’Alivereti Raka ? Moins sécurisant, son talent exceptionnel pour finir les coups en fait tout de même une tentation forte.

Centres :

Wesley Fofana l’a encore prouvé, en fin de saison : en pleine possession de ses moyens physiques, il n’a pas d’équivalent dans le rugby français. C’est une quête de régularité qui devra l’animer. Mais son talent lui assure quasiment une place de choix dans l’effectif. Pour l’épauler, Clermont est allé chercher Rémi Lamerat. Un remplaçant poste pour poste à Jonathan Davies, au profil similaire mais à l’investissement espéré nettement supérieur. S’il ne s’est jamais pleinement imposé comme un titulaire, le All Black Benson Stanley reste une valeur sûre du poste.

Homme à tout faire, Isaia Toeava affiche la bagatelle de 36 sélections avec la Nouvelle-Zélande et un profil de régulateur qui aura sa carte à jouer. Pour compléter le poste ? Aurélien Rougerie, rien que ça. Il doit passer le témoin depuis deux saisons au moins. Sauf que, le « grand blond » est toujours aussi bon. Bon courage à ses concurrents.

Ouvreurs :

Camille Lopez est désormais le taulier du poste à Clermont. Pas de raison que cela change, avec le départ (non-remplacé) de Brock James. L’ancien Bordelais est un premier attaquant, ce qui colle bien à la philosophie de jeu clermontoise. Il doit franchir la dernière marche, celle de l’expérience et de la gestion. Mais ses prestations sont très rarement décevantes.

Dans son dos, l’Argentin Patricio Fernandez prend du grade et devient numéro 2. Si le talent est là, il lui faut désormais trouver de la régularité et plus d’aisance dans le rugby tactique du Top 14. Des derniers doutes à lever.

Demis de mêlée :

Morgan Parra est, jusque-là, une évidence dans l’esprit des entraîneurs qui se succèdent à Clermont. Rien n’indique que cela devrait changer, surtout que la concurrence reste la même. Si sa dernière saison fut certainement la plus aboutie depuis le titre de 2010, avec une emprise retrouvée sur le jeu de son équipe, toute l’Auvergne attend de son demi de mêlée qu’il redevienne le joueur décisif dans le grand match qu’il fut à ses débuts à l’ASM.

Pour le suppléer, c’est une habitude, Ludovic Radosavljevic est tout désigné. Derrière, deux jeunes se disputeront du temps de jeu : Enzo Sanga, préféré l’an dernier, et Charlie Cassang de retour de prêt à Bayonne.

Numéros 8 :

Si Clermont dispose de nombreux profils de polyvalents, un seul s’impose comme un spécialiste du poste : Fritz Lee, joueur complet, garde une longueur d’avance sur le poste de numéro 8.

Pour le suppléer, le premier choix se nomme Camille Gérondeau. S’il a pu séduire, l’ancien Racingman doit encore franchir un cap physique pour dominer sur les grands matchs.

Troisième ligne aile :

Le capitaine Damien Chouly est une première évidence. De par son statut, mais aussi ses performances de fin d’année. De l’autre côté de la 3e ligne, le poste de 7 est une variable d’ajustement : entre le punch de Peceli Yato, l’impact physique de Viktor Kolelishvili, les propensions au combat de Julien Bardy et la science du déplacement d’Alexandre Lapandry, les entraîneurs ont l’embarras du choix.

Le dernier cité, hyper-régulier et auteur de sa meilleure saison l’an dernier, garde une longueur d’avance. À surveiller : l’émergence de Judicaël Cancoriet, étonnant de précocité et qui plaît beaucoup aux entraîneurs.

Deuxième ligne :

Sur le poste, Clermont mise sur la jeunesse française. Sébastien Vahaamahina (24 ans), dont l’arrivée à Clermont était sujette aux doutes, s’est depuis imposé comme un titulaire indiscutable du poste. Sa progression est régulière, il devrait donc poursuivre avec ce costume. Autre pépite du rugby français, l’explosion de Paul Jedrasiak (23 ans) fut bluffante. Dans ce registre de combattant, il sera à la lutte avec Flip Van der Merwe, comme la saison dernière.

Derrière eux, Sitaleki Timani arrive de Montpellier pour combler le vide laissé par le départ de Jamie Cudmore. Quant au départ de Loïc Jacquet (Castres), s’il n’a pas été compensé, c’est que le staff croit dur comme fer en Arthur Iturria. Sur ce qu’il a déjà montré la saison dernière, on ne saurait lui donner tort. La belle surprise de la saison pourrait être là.

Piliers :

La dernière année a connu quelques révolutions sur le poste, celle qui vient pourrait être plus stable. Promu numéro 1 du poste, Raphaël Chaume devrait poursuivre sur sa lancée, épaulé par Thomas Domingo et Vincent Debaty.

À droite, tout Clermont espère revoir Davit Zirakashvili à son meilleur niveau, après une année 2015 pourrie par les blessures. Quand il est à son meilleur niveau, on ne trouve pas beaucoup mieux que « Dato » sur la planète. Kotze parti (Castres), c’est le Gallois Aaron Jarvis qui accompagnera Clément Ric dans le rôle de suppléant du Géorgien.

Talonneurs :

Deux hommes pour une place : entre John Ulugia et Benjamin Kayser, difficile de dégager une hiérarchie nette. Le premier est une bombe, très dynamique et qui pèse physiquement sur les défenses. Le second est un métronome de toutes les phases statiques et un joueur « cadre » de l’effectif.

La dernière place de talonneur est laissée libre. Elle devrait revenir au jeune Pierre Rude (21 ans) couvé de longue date au centre de formation. Yohan Beheregaray (20 ans) pourrait également avoir sa chance.

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