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Rugby à VII : Au capitaine de jouer

Par Nicolas Augot
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    Rugby à VII : Au capitaine de jouer
Publié le Mis à jour
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L’équipe de France masculine, qui a débutera sa compétition mardi prochain, a poursuivi sa préparation en affrontant notamment l’Argentine jeudi.

Les Bleus sont au Brésil depuis dix jours, mais ils n’ont pas le temps de danser la samba. Lancés à pleine vitesse dans la dernière ligne droite de préparation, la période d’affûtage, ils n’ont pas ménagé leurs efforts. Des séances d’entraînement certes plus courtes depuis dimanche dernier mais toujours plus intenses comme l’explique l’entraîneur Frédéric Pomarel : « Les garçons sont sortis bien fatigués des premiers entraînements. Certes, le combat n’était pas présent car ce n’est plus possible d’en faire alors que la compétition approche mais l’important était de mettre les joueurs en surrégime en termes de distance parcourue avant de faire, ce que l’on définit comme le petit rappel combat mardi et tout s’est très bien passé. »

Quatre jours de reprise pour monter en puissance avant la journée de repos de mercredi. Un court répit puisque le groupe tricolore avait rendez-vous avec l’Argentine hier après-midi. Une opposition pour retrouver des sensations même s’il n’était pas question que ce dernier rendez-vous important ne se termine en pugilat : « C’est un match avec des intensités de contact très modérées mais l’important est de réviser nos combinaisons à grande vitesse. Nous avons choisi d’affronter l’Argentine car nous avons tissé des bons contacts avec cette équipe et nous savons qu’il n’existe pas une rivalité néfaste qui nuirait à ce genre d’opposition. J’aurais aimé affronter la Grande-Bretagne que nous avions rencontrée avant le tournoi de Hong Kong. Cette opposition avait été de très bonne qualité et riche en enseignements. Malheureusement, la Grande-Bretagne était déjà sollicitée. »

Les Argentins, cinquièmes du dernier circuit mondial, paraissent néanmoins une alternative intéressante, en espérant que ce test à balles à blanc ne fasse pas de blessés (en raison du décalage horaire, la rencontre n’était pas encore jouée à l’heure où nous écrivons ces lignes) comme ce fut le cas lors de l’opposition entre la Nouvelle-Zélande et les États-Unis.

Mise sous tension

Ce vendredi, jour de la cérémonie d’ouverture des jeux Olympiques (chaque joueur étant libre d’aller défiler lors de cette grande messe), les Tricolores entament la dernière phase de leur préparation. Celle de la mise sous tension si l’on écoute bien Frédéric Pomarel : « Nous allons les frustrer en leur enlevant le ballon pendant un jour et demi. Puis, les joueurs vont aller sur les entraînements du capitaine, que tout le monde connaît à XV mais que nous pratiquons aussi à VII. Nous voulons nous mettre en retrait, l’ensemble du staff, pour que Terry Bouhraoua reprenne la main, que les leaders se remettent en avant. Notre rôle sera alors de distiller quelques petites informations avant de faire les derniers rappels de notre plan de jeu face à l’Australie et l’Afrique du Sud. » Une dernière phase pour arriver comme des morts de faim mardi matin au stade de Deodoro. Seul l’encadrement technique s’octroiera une pause lundi en fin de journée pour « aller suivre la finale du tournoi féminin et supporter notre équipe de France ».

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