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[Saga Top 14] Le sens du devoir

Par Jérôme Prévot
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Publié le Mis à jour
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L’ancien pilier droit d’Oyonnax, Marc Clerc, est arrivé avec l’étiquette d’un vrai pilier de mêlée spécialisé dans les tâches basiques. Il la revendique sans problème.

Le poste de pilier droit est un sujet sensible pour la saison qui s’annonce à l’UBB. Le club a perdu trois spécialistes l’été dernier : Francisco Gomez-Kodela, Patrick Toetu et surtout Sekope Kepu, le pilier international australien. Le départ de ce dernier était totalement inattendu et il a forcément pris de court le staff et le président Laurent Marti qui espéraient bien que le wallaby allait éclater la saison prochaine. Heureusement, l’UBB avait déjà fait signer Marc Clerc dès le mois de mars, mais clairement le départ de Kepu donne un nouveau relief à l’arrivée de l’ancien pilier d’Oyonnax. « Oui, on le suivait depuis un moment. Il incarne des valeurs que nous apprécions beaucoup à l’UBB… » explique Laurent Marti qui ne fait pas dans la langue de bois quand il s’agit de préciser sa pensée : « Dans le jeu, Sekope Kepu était le meilleur pilier du monde, mais il lui restait des progrès à faire en mêlée pour s’adaptr au Top 14. Disons qu’avec Marc Clerc, je pense que notre conquête se trouvera tout de suite renforcée. »

Au rugby très tard

Marc Clerc lui-même ne se vexe pas quand on le présente comme un joueur de devoir, destiné à assumer avant tout les tâches les plus basiques : « Je suis conscient de mon physique, de mes défauts et de mes qualités. Je ne suis pas un joueur extra-mobile ni un grand toucheur de ballons. J’essaie d’abord de faire ce qu’on me demande et de bien le faire. »

Souriant et jovial, Marc Clerc est originaire de la Haute-Savoie présente la particularité d’avoir débuté le rugby très tard, à 18 ans, un peu par hasard parce qu’il s’est retrouvé dans un lycée professionnel à Rumilly, fief du ballon ovale. Il y étudiait le travail du bois. Il se sentit tout de suite dans un jardin d’Eden : « J’étais fait pour ça. Je faisais déjà mes 110 kilos. Après, j’ai fait le yo-yo au niveau du poids. J’ai été plus gras que je ne le suis actuellement. Je suis monté à 130 quand j’étais en Fédérale, là je suis à 115 kilos. »

Il signa sa première licence en club à Bellegarde, puis revêtit le maillot de Bourg-en-Bresse. Puis Oyonnax vint le chercher en 2011 et Christophe Urios en fit un fantassin de premier plan, au point de figurer dans le top 10 de notre Revue de l’élite en 2015. Il reconnaît que la saison dernière fut longue et dure. Il a donc fait un périple Est-Ouest pour démarrer un nouveau chapitre : « J’ai bien vécu la préparation qui fut assez courte, mais intense… Le fait de partir un stage en Espagne m’a permis de me lier plus facilement. Je ne connaissais pas grand monde ici c’est vrai à part Julien Audy avec qui j’ai joué à l’USO et Clément Maynadier, à force de jouer contre lui. »

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