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Laugel : « Les vacances pour pleurer »

Par Nicolas Augot
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    Laugel : « Les vacances pour pleurer »
Publié le Mis à jour
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Le pilier gauche de l’équipe de France, Jonathan Laugel revient sur la défaite face au Japon.

Est-ce que vous vous dites qu’il vous a seulement manqué trente secondes ?

Le match ne se joue pas que sur les trente dernières secondes. Nous aurions dû être capables de plus jouer dans leur camp, de mettre plus de pression sur les Japonais, de montrer nos atouts offensifs tout au long du match. Nous ne perdons pas ce quart de finale seulement dans les dernières secondes même si c’est vrai, qu’aux yeux de tout le monde, nous prenons cet essai vraiment rageant dans les ultimes instants. Nous aurions dû être plus présents dans le combat, plus présents physiquement, plus présents offensivement, plus présents défensivement, plus présents tactiquement. Nous aurions dû être plus dedans, tout simplement.

Comment expliquez-vous ce manque de maîtrise face au Japon ?

C’est vrai que nous avons manqué de maîtrise, même s’il est difficile de faire déjà une analyse du match. Nous avons fait deux erreurs qui nous ont coûté deux essais donc il est certain que nous allons devoir faire un travail à la vidéo pour voir où nous avons péché. Il va falloir se relever. On va avoir un mois et demi de vacances pour pleurer, si nous avons besoin de pleurer.

Avec les conditions climatiques et votre avance au tableau d’affichage, ne fallait-il pas opter pour une stratégie d’occupation se rapprochant de ce que l’on peut voir au rugby à XV ?

Certainement. Notre équipe a des arguments en l’air, a des arguments en touche donc occuper au pied aurait pu être une option. Mais je crois vraiment que tout ce qui a été fait sur le terrain a été fait à 100 % de notre potentiel. C’est ce que je disais avant les jeux. Bien sûr, la médaille, on la voulait tous mais moi, ce qui me tenait le plus à cœur c’était d’arriver à faire ce que l’on sait faire de mieux, d’être au maximum de notre potentiel pendant tout un match. Les mecs ont fait 100 % de ce qu’ils pouvaient au moment où ça s’est passé. Des choix sont reprochables, il y a des choses à revoir mais, malgré tout, nous avons agi en équipe pendant quatorze minutes.

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