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[Saga top 14] Olivier Missoup : « Le club phare de mon département »

Par Marc Duzan
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Publié le Mis à jour
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À 35 ans, le flanker du Racing 92, Olivier Missoup sera le « joker équipe de France » du Racing 92 cette saison. Une façon, pour lui, de boucler la boucle.

Comment vous êtes-vous retrouvé au Racing ?

À vrai dire, je suis en contact avec Laurent Travers (l’entraîneur des avants franciliens, N.D.L.R.) depuis plusieurs années. Au moment où j’ai quitté le Stade français pour rejoindre Oyonnax (juin 2014), nous nous étions même longuement appelés…

Le club d’Oyonnax, dernièrement relégué en Pro D2, a-t-il tenté de vous retenir à l’intersaison ?

Oui. Au départ, les dirigeants d’Oyonnax m’ont même proposé un contrat de deux ans. J’ai refusé leur première proposition financière car elle ne me convenait pas et nous sommes alors entrés en négociations. Puis Laurent Travers m’a contacté pour me parler des « jokers équipe de France ». J’ai immédiatement dit oui. Un club comme le Racing 92, ça ne se refuse pas.

Que souhaitez-vous apporter au collectif des champions de France ?

Rien de nouveau. J’essaierai juste de donner au Racing ce que j’ai toujours donné à mes clubs : de l’agressivité, de l’énergie et des plaquages…

Votre jeu a-t-il évolué, depuis le début de votre carrière ?

Oui, bien sûr. Mon placement est plus juste et ma compréhension du jeu meilleure qu’elle ne l’était au départ. En fait, j’essaie désormais de me concentrer sur mon boulot sans faire celui des autres. Au Racing, je devrais conserver mes points forts, la défense sur l’homme et la conquête aérienne. Mais je devrais surtout répondre aux attentes des coachs lorsque Bernard Le Roux et Wenceslas Lauret ne seront pas là. […] Mais je peux faire de belles phrases aujourd’hui, si je n’assure pas derrière, cela n’aura la moindre signification. La vérité s’écrira sur le terrain.

Avez-vous retrouvé des amis au Racing ?

Je n’ai joué avec aucun des mecs que j’ai retrouvés à la reprise. Je connaissais juste Yannick Nyanga, que j’avais fréquenté par le passé. Mais franchement, finir ma carrière de rugbyman professionnel au Racing serait un beau clin d’œil…

Pourquoi ?

J’ai débuté là-bas. Mon premier contrat professionnel a été paraphé au Racing lors de la saison 2001-2002. À l’époque, mon entraîneur s’appelait même Vincent Moscato ! C’est lui qui m’a donné ma chance avec les pros. J’avais 20 ans et lui dois beaucoup.

Où avez-vous débuté le rugby ?

En Ile-de-France, au club de Clichy. Je n’y ai pas joué longtemps. Deux saisons, peut-être… Après, j’ai été recruté pour intégrer Gennevilliers puis l’équipe des juniors du Racing.

Comment êtes-vous arrivé au rugby ?

Totalement par hasard. J’ai commencé ce sport à 7 ans. À l’époque, j’étais un élève assez agité…

Et ?

Mon instituteur était alors éducateur au club de Clichy. Je l’ai suivi, un week-end. Il disait que ça me ferait du bien. Après ça, je me suis rapidement assagi.

Vous avez signé un contrat d’une saison avec le Racing 92. Que ferez-vous l’an prochain ?

J’ai 35 ans mais je me sens bien, franchement. Si le corps suit et que les coachs veulent encore de moi, j’adorerais rester un an de plus ! Pour tout vous dire, je suis né à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) et j’aimerais vraiment terminer ma carrière professionnelle dans le club phare de mon département d’origine.

Vous êtes hors-jeu !

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