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Salagoïty : « On pourra être la bonne surprise… »

Par midi olympique
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    Salagoïty : « On pourra être la bonne surprise… »
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Le président de Bayonne aborde cette saison avec confiance, et veut bien débuter la saison, contre Toulon (18h15).

Bayonne - Toulon, belle affiche pour le retour en Top 14. Le match est-il déjà déterminant pour la suite ?

Loin de là même s’il est important de bien débuter. Il faudra voir, par rapport à ce premier rendez-vous, comment on va se positionner. On a déjà un aperçu face au Racing. Il nous faudra quelques matchs pour trouver le rythme du Top 14. La puissance, la vitesse, la rapidité d’intervention seront les clés. Mais nos joueurs ont les qualités pour répondre à ces critères. Le niveau va y être, j’en suis sûr. Il nous faudra simplement un temps d’adaptation.

Comment jugez-vous votre premier adversaire ?

L’an passé, en ProD2, on ne s’était occupé uniquement de nous. Cette saison, on est dans le même état d’esprit. Il faut laisser passer les premiers matchs pour gagner de la confiance. Certains disent que c’est le bon moment pour prendre Toulon. Mais les Varois ont de nouveaux entraîneurs et de nouveaux joueurs qui voudront prouver.

Vous avez un calendrier difficile justement pour vous adapter : lors de la phase aller vous recevez en début de saison les six premiers de la saison passée…

Oui, ce n’est pas un cadeau. Mais j’ai confiance. On pourra être la bonne surprise. L’an passé, on n’avait mis aucun objectif et il n’y en aura pas non plus cette saison. Viser le maintien serait restrictif. Ce sera bien sûr le minimum. Mais nous ne fixerons pas d’objectif, si ce n’est le plaisir.

L’engouement est-il au rendez-vous à Bayonne ?

Oui, au niveau des abonnés, des partenaires. Les gens ont fait l’effort l’an dernier. Cette saison, ils le font encore. Il y avait 12 000 personnes contre le Racing, il y a huit jours, avec une nouvelle clientèle. Pour Toulon, Jean-Dauger sera plein. Tout le monde a envie de voir une équipe du rugby basque en Top 14.

Les entraîneurs du Top 14 vous ont condamné à la descente (sondage Midol de lundi). Quel est votre sentiment ?

L’an dernier, personne ne nous voyait dans les cinq. En 2004-2005, quand on est monté dans le Top 16, tout le monde nous faisait redescendre en suivant. Bon, on est parmi les plus petits, c’est normal... Mais on est là pour contredire les statistiques. Auxquelles je ne crois pas, d’ailleurs.

Comment envisagez-vous sportivement votre saison ?

On verra au bout de huit ou neuf matchs. J’ai confiance en mes coachs, dans l’organisation mise en place et dans ce groupe. On fera l’état des lieux début novembre. On peut encore prendre deux joueurs, un non Jiff... La masse salariale est déjà importante. On va faire attention avant de dépenser de l’argent. La priorité est à l’équilibre du budget. Alors, pour l’instant, on en reste là.

Économiquement, vous n’êtes pas les mieux lotis. Le handicap est-il surmontable ?

On est dans le bas du classement des budgets mais on l’a quand même bien monté cette année. Le budget ne fait pas tout. Le Stade français, avec 22 ou 23 millions, a terminé douzième. Brive, avec 15 millions, a tutoyé la sixième place. Nous avons bien mobilisé les partenaires. Si notre stade l’avait permis, on aurait pu doubler les loges et la panneautique. Il faut que nous fassions évoluer Jean-Dauger pour créer des ressources nouvelles. Il faut le revoir. Le garder là où il est, en centre-ville. Avec le soutien infaillible de la mairie et de son premier édile, Jean-René Etchegaray, on doit asseoir notre projet dans les trois à cinq ans. En deux volets. Avec un centre de formation qui y serait implanté, et dès cette année. Et ensuite, il faudrait en porter la capacité à 17 ou18 000 places, avec des loges, une grande capacité d’accueil.

Le rapprochement avec Biarritz semble donc s’éloigner encore plus ?

Je m’occupe de l’Aviron bayonnais et j’ai assez à faire comme ça. Après, on souhaite que l’Aviron soit le club du territoire du Pays basque. On travaille pour faire en sorte que tous les clubs soient réunis ensemble autour de l’Aviron bayonnais.

Même le Biarritz olympique Pays basque ?

Joker… Lors de la présentation du club aux partenaires, on avait invité Saint-Jean-de-Luz, Menditte. On veut intéresser les clubs de Fédérale, de Séries, tous les clubs du comité Côte basque-Landes autour d’une formation de qualité. Notre zone doit s’étendre aux Landes et aussi au Pays basque Sud.

Quelle est votre vision du championnat ?

Il y aura des surprises en haut du classement comme en bas. C’est le charme du Top 14. Et puis, il y aura les doublons, avec les internationaux mis davantage à la disposition de l’équipe de France. Nous ne sommes pas concernés mais les équipes qui le sont auront préparé leurs affaires. Ces clubs-là auront toujours un très fort potentiel.

Qu’attendez-vous de votre premier match face à Toulon ?

Que le stade soit beau et la fête belle. Comme lors de notre demi-finale d’accession. Je n’ai pas de stress particulier. Simplement, une belle victoire nous donnerait le bon tempo pour la saison.

Propos recueillis par Edmond LATAILLADE

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