Abonnés

Armitage : « Je le devais à Carl Hayman »

Par midi olympique
  • Armitage : « Je le devais à Carl Hayman »
    Armitage : « Je le devais à Carl Hayman »
Publié le Mis à jour
Partager :

Le nouveau troisième ligne de la Section Paloise est content de retrouver son ancien club si tôt dans la saison et se sent déjà bien dans sa nouvelle équipe.

À peine parti, vous retrouvez déjà votre ancienne équipe, le Rugby Club Toulonnais…

C’est un peu bizarre. J’ai tout gagné là-bas. J’ai tous mes meilleurs amis dans l’équipe. Jocelino (Suta), Tao Romain Taofifenua et Kéké (Xavier Chiocci), ça va être drôle de les revoir. Par contre sur le terrain, l’amitié on la met de côté. Après le match, l’ambiance sera meilleure.

Vous débarquez à Pau, dans un environnement totalement différent de Toulon, qu’est-ce qui vous a séduit ?

C’est ça justement, c’est quelque chose de totalement différent. C’est excitant. J’ai envie de bien m’adapter. Carl Hayman m’a proposé un projet avec de l’ambition. Et je voulais le faire avec lui. Quelque part je lui devais ça. Il m’a aidé pendant les cinq ans que j’ai passés au RCT. Carl m’a poussé à devenir le meilleur possible.

Pour la première fois depuis onze ans, vous êtes séparé de votre frère…

C’est le plus dur. Comme vous dites, cela faisait onze ans, aux London Irish puis à Toulon. Onze années que j’ai évolué avec lui. C’est quelque part… triste de ne pas finir ma carrière avec lui.

On en revient à Carl Hayman, l’entraîneur des avants de la section Paloise, il vous aide dans votre intégration ?

Il m’épaule au quotidien. Le rugby ce n’est pas que sur le terrain. Et Carl est quelqu’un de très respectueux et on est obligé de lui rendre. Il a tout vécu, tout gagné dans le rugby.

Au RCT, vous étiez une star parmi les stars, à Pau, votre statut va changer, vous serez plus dans la lumière.

Je ne vois pas ça de cette manière. Cette saison, surtout en troisième ligne, on est particulièrement armé. Butler et Coughlan sont des références en Irlande. Moi je suis venu me battre pour ma place.

La concurrence ne vous fait pas peur ?

Non pas du tout. Ça me plaît. Ça te pousse à faire des efforts au quotidien. Il y aura toujours quelqu’un de plus jeune, plus grand et plus costaud qui va venir et essayer de prendre ta place. Le reste, ça se passe dans la tête, c’est le mental qui fait la différence. Chaque entraînement, chaque match, tu dois être meilleur.

Ce qui est intéressant dans cette troisième ligne, c’est qu’elle est homogène, vous avez tous des qualités différentes…

On n’a pas les mêmes qualités et cela ne peut être que bénéfique. On a des qualités en touche, au sol. On a des joueurs puissants qui amènent de la percussion.

Quels ont été vos sensations lors votre entrée face à Castres, lors du premier match ?

Je me suis senti bien. Je n’avais joué que trente minutes en match amical contre Soyaux Angoulême. C’était peu, mais c’était bien. J’arrive avec les crocs contre Toulon.

Vous êtes entré à la 50e minute, et vous avez directement récupéré une pénalité…

C’est une de mes spécialités. Je veux apporter à l’équipe à tous les matchs. Tout le monde pense qu’on va jouer le maintien mais non. On a un groupe pour jouer plus que le maintien.

À quel poste vous vous sentez le mieux ? Troisième ligne aile, ou numéro huit ?

Au début c’était troisième ligne aile. Mais comme j’ai beaucoup joué numéro huit à Toulon… (rires)

Allez je vais dire numéro huit, car on touche plus de ballons. On est tous gourmands.

Guilhem Guirado dit de vous, que vous êtes quasi-indéfendable…

Le vice-capitaine est en train de me chambrer (rires). Mon objectif est de toujours récupérer la balle

pour mon équipe. Je suis solide sur mes appuis (rires).

Est-ce que la sélection anglaise vous manque ?

Oui et non. Pour moi la chose la plus importante c’est de m’amuser quand je joue au rugby. En plus je veux être dans un endroit où ma femme est heureuse. Je veux devenir un joueur meilleur et continuer à progresser. La France m’apporte tout ça.

J’ai déjà eu la chance de jouer en équipe d’Angleterre, je ne peux plus me plaindre maintenant.

Propos recueillis par Philippe Peronne

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?