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Cadéac, « j’attends l’audit du comité… »

Par midi olympique
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    Cadéac, « j’attends l’audit du comité… »
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Le vice-président du comité de Provence Alain Cadéac raconte ses ambitions qui le poussent à se déclarer candidat à la présidence du quatrième comité de France de rugby.

Pensiez-vous un jour devenir candidat à la présidence du comité de Provence de rugby ?

Ce n’était pas prévu. Ce sont les circonstances qui m’amènent à postuler au CD du comité de Provence et si les clubs me font confiance, proposer ma candidature à la présidence. Je tiens à mettre en avant l’élan de solidarité des clubs et des élus qui m’ont sollicité à m’engager. L’implication de bon nombre d’élus et de nouveaux postulants à mes côtés montre que le comité de Provence de rugby fort d’un effectif de 21 789 licenciés (quatrième comité de France, N.D.L.R.) est attractif et le sera encore plus demain.

 

Où en est l’état des lieux ?

Compte tenu des statuts et du particularisme provençal, le comité de Provence doit élire son nouveau comité directeur sur le principe du scrutin uninominal à un tour, le 17 septembre. Ce type d’élection démocratique n’est plus adapté et provoque des tensions à l’origine de nombreuses candidatures. Si les électeurs nous font confiance, un audit que je financerai personnellement est prévu, afin de connaître l’état précis de l’institution provençale, tant sur le plan économique, financier et social.

 

Allez-vous dénoncer certains « dysfonctionnements » ?

J’aime communiquer de manière précise. Je ne réponds pas aux rumeurs. J’attendrai les résultats de l’audit.

 

Vous avez rencontré les clubs, que leur avez-vous dits ?

J’ai organisé depuis le début de l’année mes responsabilités professionnelles autour de l’objectif que je souhaite atteindre. Je les ai donc rencontrés selon mes disponibilités et de façons informelles. À compter du 20 août, je proposerai aux clubs dans chaque département des rencontres afin de leur présenter mon projet. Il ne faut pas être dans la polémique, il ne faut pas qu’il y ait les pour et les contre. Je leur ferai part de mes valeurs qui sont la cohésion, la solidarité, la transparence, la rigueur. Je suis un homme passionné qui n’aime pas perdre.

 

Quelles sont vos priorités ?

D’abord, nous allons, comme j’ai pu le préciser, attendre les résultats de l’audit et, en fonction des constats, établir un plan, que je présenterai en AGE aux clubs du comité, qui auront la possibilité d’amender et de choisir entre les différentes options proposées. Le comité de Provence souffre d’un déficit d’image, d’identité, de communication, de lien social, de gestion des « partenaires » (qu’ils soient petits ou gros). Il faut que les « Provençaux » s’approprient le comité territorial au plus vite. Il faut qu’ils sentent que c’est le leur et qu’il leur ressemble.

 

Quelle est votre motivation ?

Elle vient de la relation très étroite de confiance et de proximité que j’ai avec certains dirigeants de club. Je leur suis reconnaissant de m’avoir sollicité afin de fédérer autour du projet que je défends et des valeurs que sont les miennes. Je suis fier de mon appartenance à cette magnifique région provençale, alpine et azuréenne, marseillaise, même si mes activités professionnelles m’ont parfois un peu éloigné de la deuxième métropole française, où je reviens tous les week-ends. Je pense également disposer d’un savoir-faire.

 

Est-ce qu’un jour le comité de Provence retrouvera son lustre d’antan ?

Je ne crois pas que le « business modèle » existe dans le rugby français. Je ne crois pas que les régions actuellement peu représentées sur l’échiquier national soient vouées à rester à la traîne et les comités « majeurs » dominants de par leur potentiel conserver leur « leadership ». Je ne crois pas à ce clivage. Les clubs du comité de Provence peuvent aspirer à jouer avec les meilleures équipes. Je pense qu’un jour, certes pas de suite, la Provence retrouvera toute sa place parmi l’élite du rugby hexagonal.

 

Comment voyez-vous la saison qui va débuter ?

Ce sera une saison de transition. Tous ensemble, nous allons devoir nous serrer les coudes.

 

Deux mots sur votre prédécesseur à la présidence ?

Il a mis en place un système d’organisation du comité que je peux comprendre mais que je ne partage pas. Un système qui a peut-être fonctionné relativement bien sportivement mais si les clubs me font confiance le changement de gouvernance devrait permettre d’insuffler une nouvelle dynamique.

 

Quelle est votre conclusion ?

Si les moments de convivialité dans le rugby contribuent à forger l’identité de notre sport, il est de notre devoir d’éducateurs, de dirigeants, de parents et de partenaires d’y associer la notion de responsabilité. Pour que la fête reste entière, nous devons tous nous mobiliser pour que la convivialité responsable soit une valeur durable du rugby et que les incivilités n’aient plus lieu d’être…

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