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Les cinq choses à retenir de la 4e journée

Par midi olympique
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    Les cinq choses à retenir de la 4e journée
Publié le Mis à jour
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Il s'est passé beaucoup de choses sur les terrains de Top 14 ce week-end. Toulon et La Rochelle ont fait forte impression.

Toulon renverse la pression

 

Arrivés sous tension à Ernest-Wallon, les Toulonnais sont repartis victorieux (32-15) et soulagés, en laissant toute la pression sur les épaules de leurs adversaires du jour. Ils étaient venus la peur au ventre… Diego Dominguez, selon les dires de son président, jouait sa place à la tête du staff. Les joueurs, eux, y allaient du peu de crédibilité qu’il leur restait encore. Ce Toulouse-Toulon, ou les funérailles annoncées d’une génération triomphante. Le déclassement varois était initié depuis la défaite en infériorité numérique au Camp Nou, en finale du Top14. Chacun l’attendait acté ce dimanche après-midi, sur la pelouse d’Ernest-Wallon, face à un Stade toulousain sans pitié, lequel demeurait sur deux ans et demi sans la moindre défaite face à ce RCT pourtant tout puissant. Oui, mais voilà… Oui, mais Toulon reste Toulon. Une grande équipe qui, lorsque la pression se fait trop grande, sait réagir et se donner un énième souffle. Mourad Boudjellal avait prévenu que seule la manière, bien au-delà du résultat, sauverait son manager. Les premiers plaquages de Gill et Davis ou les incessantes interventions de ses hommes dans les zones de ruck ont sûrement repoussé la guillotine. Et les essais de Guirado, Muller et Ollivon qui sont carrément venus lui offrir une survie inespérée. Du moins un ultimatum repoussé. Certes, cette victoire bonifiée -et de prestige- ne suffira certainement à éteindre tous les incendies allumés sur la Rade. Tout juste est-elle appelée à les atténuer. Certes, Diego Dominguez ne sera peut-être plus le maître d’œuvre du RCT dans quelques semaines. Mais, aujourd’hui, les faits sont là : en crise la semaine dernière, Toulon pointe désormais à la troisième position (à égalité avec le Stade français) de ce championnat. Pas si mal pour un convalescent…

 

Le coup de chapeau à Nakaitaci

 

La semaine précédente, à Paris, Noa Nakaitaci n’avait pas marqué. Contrairement aux deux premiers matchs, à La Rochelle puis Montpellier. « Mais à Paris, j’étais remplaçant » minorait le joueur il y a quelques jours. Avant de confier : « Cette semaine, avec la nouvelle pelouse, je le sens bien ». Il pouvait. Avec un triplé à la clé. Nakaitaci n’a pourtant ni les cuisses de Tuisova, ni l’accélération de Raka, ses deux compatriotes fidjiens. Mais il dispose d’une drôle de science de la ligne. Celle d’en-but, qu’il a déjà franchi à cinq reprises en trois matchs, cette saison, dont trois samedis. Le premier essai vaut spécialement le coup d’œil. Décalé dans la zone de son ouvreur, l’international français se défaisait de deux plaquages avant de se présenter face à Brice Dulin. Un duel qu’il a remporté, endormant l’arrière tricolore sur les appuis pour aller inscrire le premier essai du match. La suite était du même acabit et Nakaitaci avait raison d’afficher un large sourire au coup de sifflet final. « Il fait un gros début de saison, depuis le match amical face à Worcester. Noa est précieux par sa capacité à gagner des duels et ça fait plaisir de le voir marquer » appréciait Franck Azéma. Dieu que la Coupe du monde, anxiogène pour Nakaitaci, paraît loin.

 

L'arbitrage Stade français - Castres

 

À l’issue de la rencontre entre le Stade français et Castres, M. Charabas l’arbitre, a fait quasiment l’unanimité contre lui. « C’est le bordel partout, j’en ai plein le cul » a grincé Christophe Urios le manager du CO. « C’est dur pour les arbitres avec les nouvelles consignes, a commenté plus sobrement le directeur sportif parisien Gonzalo Quesada. Il y a beaucoup d’enjeux. Ils sont au milieu de deux équipes, au milieu de trente fous. Il faudrait trouver comment les aider à maîtriser un match. » une façon comme une autre d’affirmer que l’arbitrage de M. Charabas n’a vraiment pas été apprécié. Ni d’un côté, ni de l’autre.

 

 

Conor retrouve la lumière

 

Le feu follet n’avait plus marqué d’essai à Chaban-Delmas depuis le 16janvier (en Coupe d’Europe) mais il n’avait plus marqué en Top 14 depuis le 16 octobre. Blair Connor, l’ailier australien de l’UBBa mis fin à onze mois de disette. À27ans, il a encore de beaux jours devant lui, mais on sentait bien qu’il piaffait d’impatience. Les supporteurs espèrent que la machine est relancée et qu’il franchira bientôt la barre des trente essais en Top 14. Il en est à 28.  

 

Caramels à Grenoble 

 

Si les « générales » après mêlée relevée semblaient avoir disparu du paysage du top 14, Grenoblois et Brivistes ont renoué dimanche avec cette tradition antédiluvienne, pour trois cartons rouges distribués. et probablement des conséquences à attendre… 

 

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