Lézignan : le poids de l’histoire
C’est un bastion de la discipline. Un club qui lors de la dernière décennie a trusté les titres nationaux. Cette année, le FCL est plus que jamais ambitieux.
Que serait Lézignan-Corbières sans le rugby à XIII ? Poser la question, c’est déjà y répondre. On imagine mal cette cité audoise sans son stade du Moulin, son légendaire maillot vert. En un mot, le rugby à XIII a donné ses lettres de noblesse à cette ville. D’ailleurs, son premier magistrat, Michel Maique n’est autre qu’un ancien joueur et entraîneur du club qui a également eu le privilège d’être capitaine du XIII de France. Pour les aficionados, Lézignan répond au sobriquet du « Feuceuleu » (FCL). C’est une structure historique de la discipline, un club majeur qui a donné de belles pépites à la sélection nationale telles que les frères Benausse, Roger Lacans, Michel Maîque, Gilbert Alberti,Eric Wallingunda, « Dadou » Quintilla, Hervé Guiraude, les frères Mazard, Dominique Espugna et plus près de nous Rémi Casty (le capitaine des Dragons issu de l’école lézignanaise). Un club qui a eu plusieurs vies sportives. Dans un passé quelque peu lointain, il a connu la joie du titre de champion en 1960, 1963, 1978. En revanche, il a failli disparaître au cœur de l’année 2005. Fragilisé financièrement, le FCL avait failli déposer le bilan. En pleine crise financière, sportive, un noyau d’anciens, un quatuor présidentiel Christian Lapalu, Jacques Laguens, Richard Gélis, Philippe Espeluque a repris les rênes du club proposé un nouveau message, un nouveau discours, un nouveau mode de fonctionnent en plaçant à la tête de l’équipe fanion, un certain Aurélien Cologni comme joueur et manager. Tel le Roi Midas, Aurélien l’ancien dragon catalan est parvenu à transformer tout ce qu’il touche en or. Entre 2008 et 2015, le FCL a empoché quatre titres de champion de France (2008, 2009, 2010, 2011) et trois Coupe de France (2010, 2011, 2015). La saison passée, le FCL s’est contenté d’une double participation en demi-finale de la Coupe et du Championnat. Cette année, les « verts des Corbières » ont étoffé leur recrutement. Ils ont faim et envie de retoucher ce trophée Max-Rousié qu’ils n’ont plus remporté depuis 2011.
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