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Pour Mâcon, il faut continuer à grandir

Par midi olympique
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    Pour Mâcon, il faut continuer à grandir
Publié le Mis à jour
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Fédérale 1 - Le club bourguignon a changé de staff et bouleversé l’effectif. Il vise la qualification et espère intégrer, à terme, la poule élite.

Mâcon a débuté sa septième saison en Fédérale 1 par un succès à Grasse, un promu. Ce premier match, dimanche 18 septembre, était attendu. Programmé depuis un an, le départ de Jean-Henri Tubert, s’est passé en douceur. à l’intersaison, le club bourguignon a en effet beaucoup changé. L’ancien talonneur, Roger Ripol, passé au club en 2012, a endossé le rôle d’entraîneur principal, après avoir entraîné les Espoirs de Perpignan la saison dernière. Il est associé à Julien Lestang, qui s’occupait lui des Espoirs et du centre de formation de Lyon. Sur le terrain, les hommes forts du système Tubert, dont l’ouvreur, Fourie et le demi de mêlée, Campeggia, ont également fait leurs valises. Révolution ? Non évolution.

« Nous avons passé six années sympas mais nous étions arrivés en fin de cycle, juge le président, Alain Piguet. Nous avons mis un arrêt à notre collaboration dans de très bons termes. Il était tout simplement temps de changer, pour avoir un autre discours. Je connaissais Roger, qui avait joué chez nous. Il passait ses diplômes et je n’avais aucun doute sur lui.»

Treize recrues ont accompagné le nouveau staff, dont le demi de mêlée, Adil Achahbar, accompagné par d’autres Chalonnais, le centre Grimaud, ou l’arrière, Paquelet.

Au travail depuis début juillet, le groupe a accueilli avec soulagement la première victoire, qui demandait confirmation hier, contre Graulhet. Sans la volonté de voir plus loin. à la question des objectifs annoncés, Roger Ripol est catégorique : «Honnêtement, l’objectif est de se concentrer sur le prochain match ! Nous sommes une quarantaine de personnes, joueurs, entraîneurs, à travailler. Tout se met en place petit à petit et nous verrons comment cela a évolué à Noël.»

En ligne de mire, il y a tout de même l’espoir d’intégrer à terme, la poule élite de Fédérale 1. Dans cette optique, il faut structurer le club, développer l’aspect extrasportif : le secteur médical, le sponsoring, l’évenementiel. Une étape pourrait être franchi cette année avec la labellisation du centre de formation. Dirigé par Rémi Gatelet, il accueille une quarantaine de joueurs (Belascain et Espoirs), de Bourgogne, du Lyonnais mais aussi des joueurs géorgiens, polonais et tchèques. Parvenir à le faire reconnaître par la FFR serait une étape de plus. Pour ce qui est du Pro D2 à terme, c’est un rêve que se refuse à faire Alain Piguet, qui préfère lui rester les pieds sur terre. «Le discours est une chose, la réalité en est une autre, souffle le dirigeant. Quand on voit les budgets des clubs en Pro D2... Les collectivités serrent les boulons et Mâcon n’est pas une terre de rugby. Ici, on fait venir les gens au stade si on gagne avec du jeu.»

C’est ce que vont essayer de faire les entraîneurs et les joueurs pour continuer à faire grandir le club. Habitués à construire avec les jeunes, Roger Ripol et Julien Lestang vont essayer de poser leur empreinte. «Nous allons faire ce qui nous semblent le mieux pour que les joueurs s’épanouissent et aider le club à se pérenniser en Fédérale 1.»

Par Sébastien FIATTE

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