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Pierre Camou défend son bilan à Miélan

Par Jérôme Prévot
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    Pierre Camou défend son bilan à Miélan
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Le président de la FFR tenait une réunion publique à Miélan dans le Gers . Il a défendu son bilan et s’est étendu sur le sujet le plus chaud de sa campagne, le grand stade.

La bataille pour la présidence de la FFR continue. Imperturbable aux critiques de ses opposants, Pierre Camou venait défendre son bilan à Miélan, au cœur du Comité Armagnac-Bigorre, l’une des zones « historiques » du rugby français. Elle a accessoirement produit un autre candidat à la présidence, Alain Doucet. Pierre Camou n’était venu seul dans la salle des fêtes de la bourgade gersoise, deux de ses soutiens les plus « spectaculaires » l’avaient suivi : Serge Blanco et Michel Palmié ; sans compter Antoine Marin, le régional de l’étape et Georges Duzan, président de la commission des épreuves, si sensible. Une cinquantaine de présidents et de personnalités étaient venus l’écouter dont quelques visages connus, Roland Bertranne, Mitou Fourcade, Christian Paul, Jean-Claude Skréla. Le président de la FFR a parlé de sa voix puissante à la pointe d’accent basque, au service d’un style, riche, presque lyrique. Il a joué la carte de la force tranquille, faisant le pari que ses arguments sérieux et modestes toucheraient le bon sens des électeurs. Il ne ménagea pas quelques piques, légères, de ci de là à ses adversaires, Bernard Laporte qui veut limiter le nombre des joueurs étrangers et qui a dû souffrir dans l’ombre du propriétaire de son ancien club ou de son ancien secrétaire général qui se découvre soudain une âme d’économiste. Pierre Camou a fustigé, « ceux qui font des promesses sans dire où ils vont trouver les ressources qui correspondent et surtout, à qui ils vont les enlever . »

Un bilan défendu

Il fut émouvant, en défendant le club, « élément central de notre société ». Il le fut aussi en parlant des « gros pardessus » : « que des esprits très parisiens aiment brocarder. Mais qu’est ce que c’est qu’un gros pardessus ? C’est un bénévole qui a servi son club et le rugby pendant quarante ans. Il mérite à cent pour cent le respect. » Il a parlé de ses réussites, le rugby féminin, le rugby à sept avant d’en venir au plat de résistance, le nouveau stade, principal acte d’attaque de ses opposants. « Je suis fatigué de toutes les approximations que j’entends. On a même entendu dire qu’il nous suffisait d’acheter le Parc des Princes pour 100 millions d’euros, sauf qu’il n’est pas à vendre. Et puis 45000 spectateurs, c’est oublier quinze à vingt-mille places à dix ou quinze euros qui ouvrent le rugby à tous les milieux sociaux. » Avec l’aide de Serge Blanco, il a aligné les arguments qui plaident en la faveur de cette nouvelle enceinte : « Nous ne ferons jamais payer les clubs pour ça. Nous savons où nous allons. Il n’y a pas plus de 5 à 10 pour cent de risques, mais c’est normal. C’est la vie d’une entreprise. Ceux qui ne regardent pas demain, sont morts aujourd’hui. »

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