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Bracieux, les champions sur leur lancée

Par midi olympique
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    Bracieux, les champions sur leur lancée
Publié le Mis à jour
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Champion de France de deuxième série la saison dernière, le petit club du centre s’est lancé directement à l’assaut de la promotion Honneur.

L’équipe de Bracieux a connu sa première défaite depuis son titre national conquis la saison dernière en Deuxième Série. Elle s’est inclinée sur son terrain contre le Cercle Jules-Ferry de Fleury-lès-Aubrais (14-21), lors de la deuxième journée de championnat de la poule de brassage du comité du Centre, en Première Série-Promotion Honneur. Ce premier échec n’est pas un coup d’arrêt, pour le président Hubert Dambrine : « Fleury aurait dû monter en Honneur la saison dernière, et c’est une belle équipe. Nous, on continue, et on est plus motivé que jamais. Les objectifs sont clairs. Je pense que nous avons le niveau pour aller chercher une phase finale régionale en Promotion Honneur sans passer par la case de la Première Série. L’équipe a gardé tout son mordant. »

Des retours

Bracieux jouera donc dimanche à Romorantin pour rattraper les points perdus et rester coller au peloton de tête. Le plan est réalisable. Romorantin vient de prendre une danse contre Damarie (62-0), une équipe que Bracieux venait juste de battre assez largement à l’ouverture du championnat (18-5). Et les « chasseurs » du Loir-et-Cher devraient enregistrer des retours importants. Sa charnière championne de France se trouvait sur le flanc jusqu’à présent. Le demi de mêlée Trazé et l’ouvreur Nicolleau devraient opérer ensemble leur retour à la compétition officielle. Rehaussé depuis le début de saison de quelques recrues des environs, et recomposé dimanche pour la première fois au niveau de la direction du jeu, ce groupe de joueurs entend donner une suite à leur réussite, et poursuivre la grande aventure humaine de ce club champignon. Là-bas, à Bracieux, on joue toujours sur le terrain prêté en 1970 par le grand-père du président Dambrine au « fêlé » Roger Guillou, qui voulait jouer au rugby dans un désert de la pratique. La construction de ce club était déjà assez mythique en elle-même. On avait façonné des sapins pour faire les poteaux dans ce champ, et l’éclairage se faisait aux lampes des voitures garées en bordure.

Quatre décennies sont passées sur ce modèle de la débrouille un peu foldingue, qui a fait la réputation du club, et l’épopée de la saison dernière a fait du grand soleil dans le village. Au moment où ils jouaient leur finale nationale, Bracieux avait subi de graves inondations dévastatrices. Ce sont les joueurs du rugby qui avaient aidé pour la remise en état du camping. Ils ont aussi cuisiné une paella pour la douzaine de familles qui n’est toujours pas relogée. Ce club est devenu un emblème, et cet emblème ne veut pas pâlir. « Nous sommes une bonne bande de potes, qui aimons la chasse et les bonnes choses, dit Dambride. Les matchs du dimanche en font partie, et nous sommes redevables à la ville de nous soutenir, alors que nous jouons toujours sur un terrain privé. Ce titre a créé des liens forts entre nous. Nous en voulons encore davantage. »

Par Guillaume Cyprien

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