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Marques : « Cela ne me pèse pas »

Par Jérémy Fadat
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Publié le Mis à jour
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En manque de réussite au pied depuis le début de saison, le demi de mêlée assure garder confiance avant son retour à Pau.

À vos yeux, que représente ce retour au Hameau ?

C’est forcément particulier car j’y ai passé de nombreuses et belles années (il y a débuté en Pro D2 avant de passer deux saisons à Albi et de revenir à Pau en 2014, N.D.L.R.). Mais j’ai déjà eu l’occasion de revenir au Hameau avec un autre club, à savoir Albi, donc je l’appréhende certes différemment des autres matchs mais sans pression démesurée.

 

Est-ce avec la Section, notamment la saison passée, que vous avez franchi un palier ?

Je n’oublie pas les deux années à Albi qui m’ont permis de beaucoup jouer. Mais, à mon retour à Pau, le club a été champion de Pro D2. Puis, l’année dernière, le pari de le maintenir en Top 14 a été réussi. C’est là que j’ai effectué mes premiers pas et mes premières preuves dans l’élite. Voilà pourquoi ça restera mon club de cœur.

 

Vous y aviez un rôle de taulier et de régulateur…

Ce sont des choses naturelles qui se mettent en place. Personnellement, j’aime être proche des avants et prendre mes responsabilités. Donc c’est un rôle qui me convient et que j’apprécie vraiment.

 

Un rôle que vous n’avez pas encore à Toulouse, du fait d’une concurrence plus forte. Comment jugez-vous vos premiers mois ?

Ils sont mitigés. Le départ de mon côté est poussif mais nous n’en sommes qu’au début de la saison et elle est longue. à moi de continuer à travailler pour prétendre à plus de temps de jeu.

 

Forcément, on retient votre manque de réussite au pied, pourtant une qualité chez vous… Est-ce que cela vous pèse ?

Pas du tout. Moi, je bosse. Je crois que je touche quatre fois le poteau. Le facteur chance aussi n’est pas avec moi. Mais je m’entraîne pour le rectifier et cela ne me pèse pas sur la conscience.

 

Êtes-vous plutôt du style à relativiser les choses ?

Je suis surtout du style à travailler et à régler les petits problèmes ainsi. Vraiment, il n’y a aucun souci de ce côté.

 

Vos premières et seules titularisations ont eu lieu au Racing et à Clermont. Logique quand on cherche à s’imposer dans un gros club mais pas simple d’y briller…

Ce ne sont peut-être pas des cadeaux sur le papier mais, dans un club comme Toulouse, il n’y a aucun match où nous faisons l’impasse. Malgré les défaites, je pense que l’équipe avait réalisé deux belles prestations sur les rencontres en question, surtout à Clermont. Nous n’étions pas loin du compte et cela donne envie d’enchaîner les matchs.

 

Sur le ton de la boutade, votre président avait pointé votre manque de réussite dans un reportage de Canal +. En avez-vous souri ou étiez-vous vexé ?

Je n’y ai pas porté attention. En même temps, les événements lui donnent un peu raison. Donc à nous de montrer que l’on sait répondre présent sur le terrain.

 

Surtout que, Bézy et Doussain étant sur la liste élite du XV de France, vous allez être sollicité dans les prochains mois…

J’en suis conscient et c’est logique. Encore une fois, ce sera à moi de répondre présent. Mais avant ces échéances, il y a une rencontre très importante à Pau dès ce week-end.

 

Justement, malgré des matchs dominés, votre équipe semble manquer de confiance ces derniers temps. Comment le vivez-vous de l’intérieur ?

Dans le vestiaire, tout se passe bien mais il nous manque ce déclic, ce petit truc, qui nous fera basculer du bon côté. J’espère que ce sera au Hameau samedi car cela nous permettrait d’enchaîner de belles performances.

 

Et d’éloigner la tension qui règne autour du Stade toulousain actuellement. Sentez-vous qu’il existe davantage de pression dans un club au tel passé ?

La pression est différente. Dès qu’on sort d’un résultat décevant, elle est omniprésente toute la semaine, tout le week-end. Avec l’histoire de ce club, ce n’est pas la même chose à gérer. Il y a beaucoup d’attentes, ce qui est normal. Mais que l’on soit à Toulouse ou à Pau, l’obligation de résultat est toujours présente. 

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