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En immersion avec le Castres Olympique...

Par Simon Valzer
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Relancés par une victoire probante en Champions Cup face aux Saints, les Castrais retrouvent dimanche le Top 14 et l'UBB contre qui ils doivent s'imposer pour briser une série de deux défaites en championnat. Pour ce faire, ils se sont préparés en conséquence... Reportage.

Castres, centre d'entraînement du Levézou mercredi matin. Les Tarnais sont à pied d'oeuvre depuis 7h30 du matin. Au programme, musculation, jeu de ligne, séance vidéo, puis séance rugby de 52 minutes. Et pas une de plus, histoire de maximiser la récupération des joueurs et de proposer des entraînements dont l'intensité se rapproche au plus près de celle d'un match. Sous la conduite de Joe El Abd et de Frédéric Charrier, qui court au quatre coins du terrain pour lancer les situations de jeu sous l'oeil du manager Christophe Urios, les Castrais enchaînent les séquences courtes mais à intensité maximale. Deux minutes, parfois moins, mais toujours à fond. Et dès que la séquence rugby se termine, le groupe, divisé en trois, se répartit sur des ateliers de skills : libérations de balle, déblayages, etc... Pendant une minute, les joueurs enchaînent les tâches avant de profiter d'une récupération salutaire.

Intensité maximale

Celle-ci aussi, est chronométrée. Par le préparateur physique Vincent Giacobbi, qui ne quitte pas sa montre des yeux. Sur le bord du terrain, ses adjoints Grégory Marquet, Vincent Rebeyrol et Mourad Abed gardent un œil attentif sur l'écran qui retranscrit en direct les données GPS des joueurs. A l'issue de la séance, un rapide bilan est effectué : les analystes repèrent l'activité totale, mais surtout les sprints effectués par chacun. Ceux qui n'en ont pas effectué suffisamment sont invités à rejoindre le gymnase, et d'enfourcher les watt-bikes, véritables machines de torture du rugby moderne.

 

Une fois la séance terminée, chacun fait son petit plus : sous la conduite de Sitiveni Sivivatu, quelques trois-quarts passent sur une atelier d'adaptation offensive. Les talonneurs lancent, les buteurs butent... Le Puma Benjamin Urdapilleta s'exécute de tous les endroits du terrain. Une fois la séance terminée, l'international argentin nous rejoint avec un grand sourire : « J'ai été perturbé, mais aujourd'hui ca va mieux. J'ai retrouvé la confiance dans les tirs aux buts. Après la défaite de la Rochelle, j'étais comme perdu face à un tee. Depuis deux semaines, ça va mieux. » L'ouveur, à l'image de tout son groupe, a enfin été récompensé par une large victoire pour ses efforts. Pourvu que ça dure...

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