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Angleterre, qui doit payer les soins ?

Par Jérôme Prévot
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    Angleterre, qui doit payer les soins ?
Publié le Mis à jour
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Les clubs de Premiership menacent de ne pas libérer leurs internationaux écossais, italiens, tonguiens et samoans pour les tests de l’automne. En cause, des factures medicales.

Encore une bisbille entre clubs et Fédérations. Mais cette fois, les clubs anglais ne se plaignent pas de la RFU, mais des Fédérations écossaise, italienne, tonguienne et samoane. Au cœur du débat, les blessures de certains joueurs durant la dernière Coupe du monde. Elles sont survenues alors que les joueurs jouaient pour leur sélection mais qu’ils étaient sous contrat avec des clubs anglais. Et ce sont ces derniers qui ont payé les frais médicaux des joueurs à leur retour. Ils en demandent le remboursement un an plus tard. En ce qui concerne l’Écosse, ça représente une facture de 400 000 livres, soit 447 000 euros. « Certaines factures remontent à plus d’un an et nous avons plusieurs fois alerté les fédérations sans succès », explique un communiqué des clubs.

Les règlements de World Rugby sont assez clairs sur ce sujet. Selon eux, les fédérations nationales doivent prendre en charge les soins des joueurs blessés durant les périodes de tests internationaux.

Les clubs anglais se sont concertés sous l’égide de PRL et menacent de ne pas libérer les joueurs pour les tests de novembre. Pour l’Écosse, ça concernerait Greig Laidlaw (Gloucester), Sean Maitland, Duncan Taylor (Saracens), Morray Low (Exeter) et Tim Visser (Harlequins).

Négociations ouvertes

La Fédération écossaise sait que les clubs anglais peuvent se montrer intransigeants surtout quand il s’agit d’argent. Les deux parties sont donc entrées en négociation.

Évidemment, Vern Cotter était un peu gêné au moment de commenter cette situation : « C’est une affaire entre dirigeants et Mark Dodson, notre directeur exécutif est en train d’y travailler. J’espère que tout ça finira pas s’arranger. C’est quand même difficile d’imaginer que des joueurs puissent être privés de défendre leur maillot national, » a commenté Vern Cotter.

Du côté italien, samoan et tonguien, c’est pour l’instant le silence radio. Les Italiens n’ont pas encore donné leur groupe, mais deux joueurs exilés en Angleterre pourraient en faire partie : Michele Rizzo (Leicester), Michele Campagnaro (Exeter) et Giovanbattista Venditti (Newcastle). Les Samoans et les Tonguiens comptent bien plus de joueurs basés en Angleterre. Citons David Lemi et Tusi Pisi (Bristol) ou Kahn Fotuali’i (Bath) ou James Johnston (Worcester). On sait aussi que les Fédérations du Pacifique ne roulent pas sur l’or et qu’on les voit mal négocier en position de force avec les puissants clubs de Premiership.

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