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[FRANCE - AUSTRALIE] Baille, copie mitigée

Par Arnaud Beurdeley
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    [FRANCE - AUSTRALIE] Baille, copie mitigée
Publié le Mis à jour
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Sans démériter puisqu’il a largement contribué à la très bonne tenue de la mêlée française, Cyril Baille pour sa première titularisation avec les Bleus, a rendu un copie contrastée.

L’hésitation fût longue. Très longue. « Nous avons eu des discussions avec Yannick tout au long de la semaine à propos de Cyril Baille, avait expliqué le sélectionneur du XV de France Guy Novès jeudi matin à l’instant de commenter la première titularisation du jeune pilier du Stade toulousain. L’expérience de Xavier Chiocci nous a rendu indécis. Mais la dynamique de Cyril, sa jeunesse, son insouciance ont servi notre projet. Il n’a pas grand chose à perdre. Il a une opportunité. A lui de la saisir. » Et de conclure: « mais on ne sait pas si il est capable de rivaliser face à ce qu’il fait au mieux au monde. »

Désormais, l’ancien manager du Stade toulousain en sait un peu sur ce garçon de 23 ans. Peut-être a-t-il été déçu, sans doute ne le dira-t-il pas. De Cyril Baille, on disait qu’il était très à l’aise balle en main, qu’il avait une appétence pour le jeu de mouvement. C’’est pourtant dans le secteur de la mêlée fermée qu’il a brillé samedi soir face à l’Australie. En première mi-temps, il a largement contribué à la bonne tenue du paquet tricolore. Deux pénalités et un coup franc récoltés par les Bleus. A chaque fois, Baille a fait souffrir son vis-à-vis Allan Alaalatoa.

Seulement, celui qui a été formé à la rude école de Lannemezan était attendu dans le jeu courant. Et force est de constater qu’il n’a pas totalement répondu présent. Simplement est-il sorti de sa discrétion pour avoir perdu un ballon, malheureusement bon à jouer (29e). Surtout, le chronomètre avançant, il est apparu en souffrance devant le rythme de la rencontre. Un exemple ? Il a souvent été en retard sur les soutiens offensifs. A l’image de cette action en début de seconde mi-temps où il a cruellement manqué de promptitude pour venir soutenir Yoan Maestri, plaqué sous les yeux de David Pocock. Conséquence inéluctable avec ce poison wallaby : pénalité contre les Bleus.

Un peu plus tard, toujours en seconde période, il a été sanctionné pour ne pas avoir libéré un ballon au sol (62e). Evidemment, le retard de ses soutiens est la cause principale. Mais pas seulement. A l’impact sur cette charge, Baille a perdu le défi physique, ne réussissant pas à imposer sa puissance. Deux minutes plus tard, tête basse, jambes lourdes, il quittait la pelouse du Stade de France (64e), remplacé par le Toulonnais Xavier Chiocci. Sans doute a-t-il pu mesurer que le chemin était encore long.

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