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Marjorie Rigal, retour en grâce

Par midi olympique
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    Marjorie Rigal, retour en grâce
Publié le Mis à jour
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Elle fut une des pionnières du rugby féminin. Après une année sans rugby, la voilà de retour à Gaillac !

Elle a tout connu avec le club gaillacois. Les débuts difficiles, les défaites à cent points où même l’arbitre perd le fil du score, les ballons tombés et les larmes dans la bière. Et puis le travail, les progrès, la lumière au bout de l’acharnement. Les premières victoires qui en appellent d’autres et les troisièmes mi-temps joyeuses. Marjorie Rigal a la passion du rugby chevillée au corps depuis son plus jeune âge, elle qui a fait ses classes à Lisle-sur-Tarn, avec la première équipe cadette créée dans le Gaillacois. Trop jeune pour évoluer avec les « grandes », elle a dû obtenir une dérogation pour jouer ses premières rencontres en sénior. Elle n’avait pas 17 ans. Plus de dix ans plus tard, le temps a passé mais la passion est restée. L’UAG féminine est devenue, au début des années 2010, le club féminin numéro 1 dans le Tarn, passant avec succès de la Fédérale 3 à… l’élite 2 Armelle-Auclair, glanant trois titres de championnes de France (Fédérale 3 en 2012, Fédérale 2 en 2013, Fédérale 1 en 2014). Au premier rang du combat, Marjorie recueille les fruits du travail accompli et mesure le chemin parcouru depuis les débuts.

Un niveau adapté

Et puis arrive 2015. Pour raisons professionnelles, Marjorie est obligée de mettre sa passion entre parenthèses. Horaires de travail incompatibles avec la pratique. Elle ronge son frein une longue saison durant, regardant ses copines peiner dans une poule d’Armelle-Auclair de plus en plus relevée. La saison terminée, les Gaillacoises ont assuré l’essentiel : le maintien dans l’antichambre de l’élite. Mais elles sont confrontées à de lourds problèmes d’effectif qui contraignent les dirigeants à demander une rétrogradation administrative. L’aventure continuera en Fédérale 1 et Marjorie, qui a changé de travail, en sera. De fait, depuis le début de la saison, elle régule la ligne d’attaque des Tarnaises avec brio. Polyvalente et expérimentée, sa présence rassure les « jeunettes » qui sont montées pour apporter du sang neuf.

Engagées dans la poule 3 de Fédérale 1, les Gaillacoises ont trouvé un challenge à leur portée. Elles pointent à la quatrième place (trois victoires, une défaite). Seul bémol, les longs déplacements qui grèvent le budget. Pas de quoi doucher l’enthousiasme de Marjorie et ses copines qui recevront, dimanche, le leader du Pays Sud toulousain.

Par David Bourniquel

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