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Lacelle (Vannes), où la patience personnifiée

Par midi olympique
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    Lacelle (Vannes), où la patience personnifiée
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Thomas Lacelle était parfaitement conscient qu'en signant à l'inter saison au RC Vannes, nouvel accédant au monde professionnel, son statut d'Espoir ne ferait pas de lui un titulaire à part entière dans le grand magic circus de la Pro D2. Mais le garçon qui a du caractère, a aussi fait sien la vertu cardinale de la patience.

Mais au fait Thomas Lacelle, pourquoi Vannes ?

J'arrivais en fin de contrat à Brive chez les espoirs. Bien qu'ayant évolué en match amical avec l'équipe du Top 14, je savais que la porte de l'équipe fanion m'était fermée en raison notamment de la richesse de l'effectif briviste. Et j'avais envie de changer d'air.

 

Et comment s'est déroulée votre arrivée à Vannes ?

En vérité, c'est le directeur du centre de formation à Brive qui connaissait les entraîneurs vannetais qui a glissé mon nom. Je suis monté 2 jours et le temps de visiter les structures, de discuter du projet, ma décision a été rapidement prise, alors même que j'avais aussi des contacts avec d'autres clubs comme Aurillac.

 

Signer dans un club de Pro D2 en sortant des Espoirs de Brive, n'était-ce pas trop ambitieux ?

Pas du tout. Je savais où je mettais les pieds dans une structure à forte concurrence. Mais mon objectif qui est toujours le même est de m'inscrire durablement comme joueur non pas de remplacement, mais de complément.

 

Vous avez joué à Bourgoin et êtes revenu avec une plaie infectieuse au coude. Vous avez disparu des écrans radars. Pas trop dur ?

Forcement. A 21 ans, moi qui suis le plus jeune joueur du groupe, j'ai une grande faim de jeu et envie de prouver. Je suis rentré chez moi à Saint-Junien pour me resourcer. Puis je suis revenu dans le groupe aux entraînements, disputé deux matches en Espoirs avant d'être titularisé contre et à Oyonnax.

 

Quelle a été votre réaction et dans quel état d'esprit étiez-vous à la perspective de jouer contre Oyonnax ?

Beaucoup d'excitation, une énorme envie, une plus grande volonté de prouver. Je savais que ce sera très difficile, que la barre était haute, mais j'avais confiance en moi, confiance dans ce que j'étais capable de produire.

 

Ce vendredi, vous êtes titulaire à l'aile contre Béziers. Comment le vivez-vous ?

Pour moi c'est la reconnaissance des entraîneurs de ce que j'ai fait à Oyonnax. C'est une marque de confiance. J'essaie d'évacuer la pression et de rester lucide, d'être propre dans ma tête. Hormis 20 minutes contre Narbonne, ce sera une première pour moi à la Rabine.

 

Vous allez évoluer à l'aile, alors que votre poste de prédiclection est à l'arrière. Est-ce frustrant ?

Pas du tout. Être joueur, c'est mettre ses qualités au service du collectif. Et je ne veux pas me mettre de pression. Je sais d'où je viens et n'ai pas la grosse tête parce que je viens d'un centre de formation. Beaucoup de joueurs n'ont pas le même cursus que moi. Mais c'est aussi la diversité des parcours individuels qui fait la force du groupe.

 

Propos recueillis par Didier Le Pallec

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