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Christian Stoltz (Vannes), l'homme tranquille

Par midi olympique
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    Christian Stoltz (Vannes), l'homme tranquille
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La France est un beau pays. La Bretagne plus encore pour Chritian Stoltz, qui a déjà envisagé rester dans l'Ouest lorsqu'il s'agira pour lui de prendre sa retraite sportive.

Le Sud-Africain, né Prétoria, n'en est pas loin, qui se fixe encore, à 34 ans, "une ou deux saisons supplémentaires", ce qui semble aussi être la volonté du club. "Je me sens bien ici. J'ai depuis longtemps trouvé mes marques. La vie et le cadre de vie est agréable, les gens sont souriants et ont l'âme généreuse " confie ce dernier, arrivé depuis trois saisons sur les bords du Golfe du Morbihan. Globe-trotter dans l'âme, Christian Stoltz avait besoin de poser ses valises durablement. Il a cru que cela pouvait être Saint-Nazaire, où il est arrivé en 2011 pour une saison... et 7 matches. "J'ai été blessé aux croisés... contre Vannes"... avant finalement d'y débarquer parce que la régularité de ses productions avaient séduit l'encadrement vannetais.

 

Vannes : terminus tout le monde descend !

Si la ville préfecture du Morbihan reste donc la dernière ville étape, Christian Stoltz a aussi laissé une empreinte à Bayonne où, sur les conseils de Conrad et Mathys ses deux frères qui le firent venir du pays natal, il décrocha un poste de 3ème ligne chez les Espoirs avec à la clé 6 feuilles de match en Top 16 à l'époque. Puis vint Massy où son frère Mathys entraînait et où il cotoya Clément Payen l'actuel 9 du RCV et le alors jeune Mathieu Bastaraud. La suite de ces périgrination l'amenèrent à Oyonnax (Pro D2) une saison, puis les deux suivantes à Châlons sur Saône en Fédérale 1 avec une demi finale du Jean Prat perdue contre Lannemezan et une finale contre St-Etienne. Du coup, c'est à Limoges que l'on retrouve sa trace pendant deux saisons avant Saint-Nazaire et enfin Vannes.

 

Une période délicate

La Boucle est bouclée pour celui qui a aussi véçu difficilement le début de championnat de Pro D2. "Je n'étais pas titulaire alors que sur les deux dernières saisons, je n'avais loupé qu'un seul match. De ne pas être dans le groupe pour l'ouverture de la Pro D2 a été difficile à vivre. Je l'ai véçu comme une injustice. Mais avais-je tout fait pour y être ? C'est la question que je me suis posée". Une explication franche avec l'entraîneur et tout est rentré dans l'ordre. Mort de faim, prêt à planter ses crocs dans de l'acier suédois (!), Chris Stoltz a eu sa chance à Bourgoin. "J'avais envie de montrer que j'étais toujours là, de montrer à Jean-No (Spitzer, l'entraîneur) qu'il était peut-être dans l'erreur. Je savais que Manoa (Vosawaï) prendrait le poste 8, mais j'avais aussi une belle expérience des ailes". Réconcilié avec lui-même Christian Stoltz se dit "solide dans la tête. Je prends le plaisir de jouer car je me dis que c'est peut-être le dernier match. Je pense avoir fait le job, en professionnel que je suis". Et d'avoir aussi une pensée pour son compatriote, Johannes Debruyne qui, blessé, lui à permis d'être titulaire à Bourgoin. "J'espère qu'il va vite revenir"... quitte à y perdre pour quelques matches son statut de titulaire ? "Pas de problème. C'est la règle du jeu".

 

Par Didier Le Pallec

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