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Toulouse sort du brouillard

Par Jérémy Fadat
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    Toulouse sort du brouillard
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En s'imposant largement sur le terrain des Zebre (36-6) dans une épaisse brume qui a conduit à l'arrêt du match à la 64e minute (le score a été entériné), le Stade toulousain a enregistré son premier succès de la saison en Champions Cup. Une victoire bonifiée qui lui permet de continuer à rêver.

Le résumé :  

La première bonne nouvelle, ce fut que cette rencontre ait bien lieu. Quand, tard vendredi soir, l'EPCR a communiqué l'avancement de son horaire (de 20h45 à 15h) en raison des risques de brouillard sur Parme, il y avait de quoi s'inquiéter. Car, au coup d'envoi, la brume était encore bien présente et n'a fait que s'intensifier. Jusqu'à ce que l'arbitre décide logiquement, à la 64e minute, de mettre un terme aux festivités... Durant un peu plus d'une heure, les hommes d'Ugo Mola avaient pourtant eu le temps de récolter ce qu'ils étaient venus chercher, à savoir un bonus offensif, lequel était assuré avant la pause. Malgré une entrée en matière timide, les Toulousains se sont rapidement montrés dominateurs. Les quatre essais d'Arthur Bonneval (17e), Gaël Fickou (28e), Iosefa Tekori (33e) et Yoann Huget (40e) sont donc venus récompenser cette supériorité évidente. Bonneval s'offrait même un doublé en début de deuxième mi-temps (48e) mais tous les acteurs n'attendaient que l'heure de jeu pour entériner le score, selon les règlements de l'EPCR. Grâce à ces cinq points, Toulouse va recoller au wagon de tête du groupe et peut espérer encore à un avenir radieux dans cette compétition.   

 

Le joueur : Gaël Fickou

Ce joueur a un talent fou. Ça, chacun le savait déjà. Mais une chose est sûre : Gaël Fickou revient ces derniers temps à son meilleur niveau. Déjà étincelant face à Brive le week-end dernier, le trois-quarts centre international a été de tous les bons coups ou presque ce samedi à Parme. En clair, il a réalisé des différences dans la défense italienne à chaque fois qu'il a touché le ballon. Et pour ne rien gâcher, il fut carrément décisif puisque directement impliqué sur les deux premiers essais. D'abord grâce à un judicieux coup de pied dont a profité Arthur Bonneval. Ensuite en allant marquer lui-même en puissance. Fickou était beaucoup trop fort pour les joueurs des Zebre.  

 

L'essai : Yoann Huget

C'est un double symbole. Le premier concerne tout simplement l'importance de l'essai inscrit par Yoann Huget dans les arrêts de jeu de la première mi-temps fut le quatrième de son équipe, synonyme de bonus offensif. L'objectif suprême des Toulousains lors de ce déplacement en Italie qui leur permet de continuer à rêver à un avenir glorieux dans cette Champions Cup. Ensuite, c'est le premier essai marqué par l'ailier international en club cette saison. Quelques mois après son retour sur les terrains, après un an d'absence en raison de sa grave blessure au genou, Huget retrouvait le rythme de la compétition et n'avait marqué qu'avec l'équipe de France. C'est désormais chose faite avec Toulouse, grâce à une échappée plein axe et une finition tout en puissance.   

 

Le tournant : L'essai de Bonneval

Difficile de trouver un véritable virage décisif dans cette rencontre à sens unique. Alors s'il ne faut en relever qu'un, cela ne peut être que l'essai inscrit par Arthur Bonneval à la 17e minute. Pourquoi ? Parce que, jusque-là, le Sdtade toulousain avait mis du temps à entrer dans le match et se voyait mené au score par de valeureux Zebre (3-6). C'était le moment choisi par Gaël Fickou pour jouer au pied par-dessus la défense italienne. Arthur Bonneval récupérait en deux temps et aplatissait pour la première fois dans l'en-but adverse. L'action qu'il fallait pour débloquer les esprits stadistes. À partir de là, ils ne furent plus jamais inquiétés.    

 

Les meilleurs :

Aux Zebre : Chistolini, D'Apice, Canna.

À Toulouse : Aldegheri, Gray, Tekori, Doussain, Bonneval, Fickou, Huget, Palisson.

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