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Fédérale 3 : Nuits-Saint-Georges, un bon cru

Par midi olympique
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    Fédérale 3 : Nuits-Saint-Georges, un bon cru
Publié le Mis à jour
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Nuits-Saint-George, leader invaincu de sa poule numéro 5, les Nuitons voient également leur équipe réserve réaliser une belle saison.

L’automne a été excellent à Nuits-Saint-Georges. On ne parle pas des vignes, où l’on espère que le cru sera fidèle à sa bonne réputation. On parle bien sûr de la balle ovale. Les Bourguignons sont partis en vacances l’esprit tranquille. À la trêve de Noël, les deux équipes sont invaincues. En Fédérale 3, la première a décroché huit victoires (quatre bonus offensifs), et concédé un match nul, lors de la première journée, à Lons-le-Saunier. De son côté, la réserve, entraînée par Olivier Dzikowski et Mathieu Tassin, a conjugué son parcours au presque parfait. Avec 43 points (sur 45 possibles), elle présente le deuxième meilleur bilan sur le plan national, derrière Puilboreau. Difficile de faire mieux ! Pour ses premiers pas à la présidence, Vincent Lecheneaut (52 ans), ancien troisième ligne du club, est bien évidemment comblé. « Je suis ravi de connaître ces moments-là, sourit le dirigeant, qui a succédé à Daniel Bonvalot au mois de juillet. Il y a une belle osmose entre les jeunes et les moins jeunes. »

Garder la tête froide

Coincé entre Beaune (Fédérale 2) et Dijon (Fédérale 1), Nuits-Saint-Georges et son budget de 280 000 €, ne peut pas faire de folies et compte depuis longtemps sur sa formation interne. Beaucoup de joueurs ont été formés au club et l’effectif, très jeune, est majoritairement constitué de joueurs des générations 1991 et 1992 et 1995, 1996 et 1997. Quelques papas encadrent le tout, dont l’ouvreur sud-africain, Morne Loxton, vu notamment à Grenoble en Pro D2 à la fin des années 2000, et toujours aussi fringant, ou encore l’arrière, Lionel Vincent, toujours présent, à 47 ans ! « Il a toujours des cannes », remarque, un brin admiratif, le président.

Sur le banc, à l’intersaison, Eddy Joliveau est venu remplacer Régis Parrot, devenu directeur sportif, où il a retrouvé Bruno Clavelier, pour reformer un duo qui a fait, par le passé, les beaux jours du club. Ajouté à cela, le renfort à l’intersaison de quelques Dolois, la présence comme préparateur physique depuis plusieurs années de Jean-Jacques Renier, ancien entraîneur de l’équipe de France de marathon, et la jouissance d’une salle de sport depuis la saison dernière, ouverte le soir en semaine pour permettre aux joueurs de s’offrir des séances de musculation à la carte, et on comprend mieux l’élan pris cette saison. « Le club a financé la salle de sports pour permettre aux « Black Chairs », équipe de rugby fauteuil créé par Corentin Le Guen de pouvoir s’entraîner, explique Vincent Lecheneaut. Une partie est dédiée à la musculation. » Forcément, avec un tel bilan, et les efforts faits à plusieurs niveaux, il se pose la question des ambitions du club pour la suite de la saison. « Il faut toujours viser le barreau supérieur de l’échelle, explique Bruno Clavelier. Notre objectif est de donner envie à nos jeunes joueurs issus de notre formation et de leur permettre de jouer au meilleur niveau possible. Si la Fédérale 2 s’offrait à nous, il faudrait anticiper. Mais pour le moment, on garde la tête froide. On verra comment se passe la fin de saison. »

Par Sébastien Fiatte

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