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Orthez doit garder son élan

Par midi olympique
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    Orthez doit garder son élan
Publié le Mis à jour
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En Fédérale 2, les Béarnais réalisent un début de saison tonitruant au sein de la poule 8. Ils visent la qualification grâce à une dynamique retrouvée.

Alain Suzan, homme fort de l’Union sportive orhézienne, est un président heureux. À l’approche des fêtes, son club pointe à la deuxième place de sa poule 8 de Fédérale 2, à un point seulement de Bassin d’Arcachon, le « leader intouchable ». À mi-saison, ce classement avantageux permet au président Suzan et à ses ouailles d’espérer se qualifier et pourquoi pas passer « un ou deux tours » lors de la phase finale, histoire de faire plaisir à un public toujours fidèle. Avec quatre points d’avance sur le troisième, L’Isle-Jourdain, il est vrai que tous les voyants sont au vert avant d’attaquer la phase retour, qui promet toutefois d’être très relevée.

« Nous aurons cinq déplacements pour seulement quatre réceptions. C’est le jeu après une phase aller favorable », glisse Alain Suzan, toujours humble lorsqu’il s’agit d’évoquer la bonne tenue de son équipe. « Je crois que nos bons résultats sont le fruit de tout le travail engagé, poursuit-il. Les nouveaux entraîneurs (Stéphane Barbarena et François Meyranx, N.D.L.R.) ont apporté une nouvelle dynamique. Pour la première depuis vingt ans, je vois au moins 95 % de l’effectif des deux équipes séniors présent à tous les entraînements. Pour les matchs à l’extérieur, je peux me permettre de déplacer quarante-cinq joueurs et d’en laisser certains au repos ! C’est du jamais vu à Orthez. Il y a, du coup, une saine émulation, de la concurrence et une ambiance de travail positive. » Lourde et massive devant, réputée pour son jeu de ligne alerte, la formation orthézienne se veut homogène et difficile à manœuvrer. Avec seulement deux défaites en neuf matchs, les chiffres valident l’embellie.

Gérer la trêve

Seul bémol aux yeux du président Suzan, il va désormais falloir gérer la longue trêve des confiseurs. « Je fais partie des présidents qui pensent que cette coupure est beaucoup trop longue. Cinq voire six semaines, c’est vraiment trop et délicat à négocier. C’est maintenant que les équipes sont en forme et elles ne jouent pas. Je serais partisan de jouer au moins deux dimanches en décembre. Dans quel état de forme va-t-on retrouver les garçons le 15 janvier ? Cela me laisse perplexe ! À ce niveau, le championnat devrait être plus continu. Je suis partisan d’un championnat à douze ou quatorze équipes pour rajouter des dates ! » Ces idées font florès dans le milieu du rugby amateur mais il faudra, pour cette saison encore, composer avec une très longue trêve.

 

Par David Bourniquel

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